dimanche 12 août 2012

Italie: Ferrara-Polava

Nous quittons Ferrara par la digue longeant le Po et dormons dans un champs de peupliers. Contrairement aux commentaires plutots negatifs que nous avons pu lire sur la plaine du Po, nous sommes contents de renconrtrer plusieurs pistes cyclables qui nous ameneront jusqu a Padova. A mesure que nous nous rapprochons de la ville, la plaine est de plus en plus exploitee par l agriculture intensive du mais et d immenses champs d arbres fruitier s etandent au loin veines de routes, droites comme des i, empruntees par des camions presses d acheminer les recoltes, que nous evitons le plus possible car elles representent un reel danger pour les fourmis a deux roues que nous sommes. Merci le consumerisme, qui veut des legumes au meilleur prix? Une, deux vie? Qui dit mieux?
L echelle de notre nouvelle carte est trop grande, aussi les indications concerant les petits axes font parfois defaut. Cela nous donne l occasion d exercer notre italien pour demander notre chemin et comprendre les indications qu on nous donne avec gentillesse. A Consleve, Jean-Da a litteralement  "make the day" des grands-peres qui semblent passer leur temps assis sur les chaises en plastique des terrasses des cafes a regarder avec amusement la vie suivre son cours. Il demande sa route et s en suit une conversation interminable entre tous ces vieux monsieus afin de determiner le meilleur trace. Dans notre dos, a notre depart, nous les entendons encore se concerte et je  (Leo( crois que ce sujet de conversation est encore aujourd hui d actualite dans leur bouche. Quelle exitation nous avons cree!
Pour feter notre arrivee a Padova, Jean-Da prend un bain dans une fontaine publique (il existe des preuves filmees( et nous nous offrons une biere sur une terrasse de la rue principale. La fete prend fin avec l addition exorbitante que la serveuse presente a Leo, elle doit prendre sur elle pour rester digne! Du coup, quand Caro et Greg,  les amis qui nous avaient heberge avant notre depart de Suisse, nous rejoignent pour quelques jours, nous prenons soin de choisir des etablissements un peu excentres. D autant plus que nous avons tous les quatre en commun le peche de gourmandise et nous passerons un week end a faire bombance. Quel changement avec notre regime quotidien! pour accompagner les noccis, les pates, les pizzas et autres mets a la viande, la grappa coulera a flot sur fond de sujets hetiliques du style d ou viennent les ames? Nous decouvrirons aussi le Spritz, tres bon bien que nous ne sachions toujours pas ce qu il y a dedant et la joie des aperos a l italienne. Merci a eux deux pour avoir rompu notre quotidien et apporte un peu de renouveau dans nos habitudes. Et desole Caro pour les moustiques exc Le week end sera aussi l occasion de visiter Venise, cite magnifique et feerique, elle transporte hors du temps et prend des aires de Dolce Vita lorsqu on sort des grands axes tourisitques, Leo a la fievre photographique, Caro la fievre acheteuse, la belle paire! Padova n est pas en reste en ce qui concerne les monuments historique. Alors que nous prenons le cafe en observant les domes de l eglise Saint Justin qui semblent toucher le ciel, un pianiste distille des accords melodieux qui forment une toile de fond au vas et vient des passants affaires, comme dans un film, ils avancent dans leur quotidien alors que la musique emplit l air, nous sommes transportes. Nous n avons pas nous-memes checker le lien mais nous le proposons ici car pensons qu il doit s y trouver des choses interessantes: www.paolozarella.it. La ferveure des croyants venus demander le soutien de Saint Antoine posant leur paume sur son tombeau  et lui adressant leurs prieres silencieuses inspire le respect, les marches sont gorges de fruits qui donnent l eau a la bouche, les arenes romaines, l universite, les remparts... il faudrait plus d une semaine pour apperecier tous les tresors de cette ville. 

Leo aussi prend son petit bain, quel bonheure apres ce pedalage dans la chaleur!


L eglise Saint Justin au fond du parc ovale au centre de la ville


L eglise de Saint Antoine, lieu de pelerinage des fideles du monde entier demandant le secour du Saint sur son tombeau


Les rues parfois se terminent et un canal apparait, nos velos ne passeront pas partout finalement...


Loin de nous l envie d etre un tour operator, mais honnetement, emenez votre amoureuse pour un week end a venise (hors saison(, elle ne pourra que fondre


Les joyeux lurons, toujours attables!

Nous quittons Padova en longeant la Tergolo et la chaleur est quasiment insupportable, cela fait plus d une semaine que la temperature depasse les 42 degres, le pedalage devient presomptueux. Nous pensions avoir trouver notre lieu de campement mais une famille pechant des ecrevisses dans la riviere avoisinante, nous disuade de rester. Nous ne comprenons pas pourquoi, mais le coin semble etre dangereux. Ils nous dirigent vers un agrotourisme dont les proprietaires sont malheureusement absents. La nuits est sur le point de tomber alors on s instale au fond du parking, a cote du parc des ponneys et des chevres, sans leur accord. Au matin, bonne surprise, loin d etre faches par les libertes que nous avons prises, non seulement ils ne nous demandent rien pour la nuit, mais nous offrent encore le cafe et du gateau. Deconcertant de gentillesse! Que de serpentins nous avons pu faire a travers ces champs de mais gigentesques, notre carte n est decidement pas assez precise et c est a la bousole interne de Jean-Da que nous nous orientons. Il faut aller plein ouest, alors quand on croise une route qui va dans cette direction, on  l emprunte, c est tout. Cette metode nous vaut quelques detours... Le paysage est assez monotone et le plat de la route ne demande que peu d effort. Mais voila, ca donne le temps de penser et je  (Leo(  ne le realise qu a present avec un peu d etonnement. Il faut dire que quelques petites accoroches entre Jean-Da et moi, m ont donne a penser. Ma tete se met en marche et j entraine mon esprit a ne pas fonctionner a travers son esprit. On pourrait croire que la chaleur me tappe sur le systeme, ce qui, il faut bien l avouer, est un peu le cas et nous oblige a faire de grandes pauses a la mi-journee, mais la demarche reste interessante. Je n ai pas encore saisi moi-meme en quoi elle consiste, mais il me plait de penser que l observation et l ecoute des petites choses de l environnement nourrit mon ame. Ne pas comprendre est peut etre meme la cle de la demarche a vrais dire. Quoi qu il en soit, cela passe le temps, permet de s emerveiller de l humidite utrageuse d une riviere dans la fournaise du jour et appaise mon etre.

ON A CHAUD!!!!


La nuit suivante, nous la passons a cote du boiton des cochons, a l abrit du tas de fumier, le fermier peu enthousiaste par notre demarche, nous a case la. La chance ne peut pas toujours etre de notre cote, mais nous en avons use avec tant de decadance ces derniers temps que cela nous amuse plus qu autre chose. Nous nous dirigeons sur Udine mais decidons de contourner la ville par le nord, assez de grandes cites pour le moment, d ailleur une nuit en pleine campagne, juche sur une petite colline surplombant la ville, nous fait le plus grand bien et c est tout revigores que nous foncons en direction de Cividale sur une pente douce qui menage nos efforts. C est une cite medievale plein de charme et les berges de la Natisone, ainsi que le sirop offert par un barman a qui nous avions demande de eau pour nos gourdes, nous offrent un peu de fraicheur pour passer l apres midi. Bien qu on nous ait deconseille cet itineraire, trop raide, nous decidons de passer par un petit col peu frequente pour rejoindre la Slovenie. Nous sommes tres exites a l idee de changer de pays. Nous ne connaissons rien de cette nouvelle contree et notre soif de decouverte et au moins aussi grande que notre soif d eau par ces journees de chaleur intense. La montee, bien que peinible, nous ravit, dans la foret nous retrouvons les hauteurs qui commencaient a nous manquer, l ombre des arbres, l ambiance sauvage de la nature.
Nous croisons Cepletischis, petit hameau de maisons de pierres. En son centre un cloche surplombant l eglise, un monument au morts (il semble que les montagnes d ici ont ete temoins de batailles decisives de la premiere guerre mondiale(, et une ecole qui a notre grande surprise et plaisir, est encore en fonction. Sans soucis, une villageoise nous autorise a camper dans le preshaut, un autre riverain vient nous proposer de l eau et chaque habitant nous souhaite le bonsoir en passant pres de nous lors de leur ronde rituelle au lieu de rassemblement du village. La cloche de l eglise a sonne toute la nuit, et deux fois par heure encore, mais cela ne nous a pas derange le moins du monde, trop heureux que nous etions de coucher en plein nature dans un environnement typique et authentique. Au matin, c est exites comme des puces que nous rendons hommage a la statue de Boudha du monastere de Polava, nous allons entrer en Solvenie!

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