mercredi 21 novembre 2012

Grèce, de Florina à Nea Peramos


Le 2 novembre, nous entrons sur le territoire grecque ou 2 faons se promènent au milieu des douaniers.

Nos premiers coups de pédales en Grèce ont été marqués par des attaques de chiens. Ils sont gros et en bande. Leo use des ses munitions, depuis la Croatie, nos vélos sont équipés d'un petit panier au guidon contenant des cailloux, elle arrive maintenant à lancer des rafales telle une mitraillette. On a également, durant les premiers jours, mis une stratégie sur pied, un de nous lance des cailloux et l'autre prend son bâton pour les tenir à distance. Après quelques jours, ces résolutions ont été abandonnées, maintenant lorsqu'on voit un ou plusieurs chiens qui nous courent après, on s'arrête, on sort un cri puissant et on soutient un regard déterminé et cela suffit à les arrêter, certains repartirons même la queue entre les jambes.

Notre entrée en Grèce a également été marquée par des conditions climatiques favorables au cyclonomadisme. Les température varient en journée entre 15 et 22 degrés et la pluie s'est montrée de manière timide.  Ces éléments devraient nous aider à avaler les kilomètres, pourtant la douceur de vivre nous invite à faire de nombreuses pauses et à profiter de découvrir les différentes facettes de ce pays.

Pour ceux qui sont intéressés par notre itinéraire, depuis Florina, nous avons roulé en direction d'Edessa, Pella pour ensuite faire une grande pause à Thessaloniki. Depuis là, nous sommes descendus sur Poligiros, Nikiti, Lerissos, Ouranopoli, Stravos pour arriver hier sous la pluie et les rafales de vent au village de Nea Peramos.

Les collines et le lac Vegoritida, palette de couleurs indescriptibles
Les Colline arides en arrivant au village de Kelly

Voici les découvertes significatives que nous avons faites sur ce territoire. Sa population, les grecques que nous avons rencontrés ont une attitude bienveillante et serviable. Les tenanciers, les employés d'établissements, les passants prennent du temps pour répondre à nos questions, lorsque nous sommes à la recherche de quelque chose de spécifique, ils quittent leurs occupations pour nous accompagner au point d'eau, au magasin de carte routière...si on ne comprend pas leurs explications.

Nous avons fait de chouettes rencontres.
Par exemple à Pella, ancienne cité d'Alexandre le Grand, Dimitros et sa femme, Rusa, nous ont réservé un accueil exceptionnel. Il nous à trouvé à la nuit presque tombante, nous étions au bord d'un canal entrain de prospecter un endroit ou passer la nuit. On se salue, en désignant le canal il nous dira fish, le seul mot d'anglais qu'il prononcera. Il est passionné de pêche. Lorsque je lui demande en mimant ce qu'il en pense si on campe au bord du canal, sa réponse est catégorique, non. Il monte dans sa voiture en nous faisant signe de le suivre. On traverse tout la cité de Pella derrière sa voiture et il nous met à disposition un terrain en face de sa maison. Lorsque la tente est montée et que nos couchettes sont prêtes, il nous invite à manger chez lui. On entre dans sa maison, la table est prête, il y a 12 poissons de rivière grillés, du fromage, des patates frites, de la salade. C'est lui qui a cuisiné pour sa femme et nous. Pour accompagner ce festin, il nous servira 2 verres d'ouzo. Nous passons la soirée à mimer, à parler dans notre propre langue, on rit, l'ambiance est calme, amicale. Dimitros est un sage personnage de 50 ans, son accueil est simplement généreux et cela nous fait du bien, il n'y a aucune attente si ce n'est l'envie de partager une soirée, un instant magique et simple. MERCI.

Quizz cherchez l’intrus?

Dimitrios, Rusa et leurs fils el Bandito

La nuit avant d'arriver à Thessaloniki, nous établissons notre camp dans un village dans l'enceinte du terrain de foot. Yannis le gardien des lieux est enthousiasme de notre périple. Il nous ouvre des WC et dévalise sa cantine malgré nos protestations, il vide ses étalages pour nos remettre nourritures et boissons. Yannis et une voisine entretiennent avec nous des discussions en grequoanglophone jusque  tard dans la soirée. Au matin, impossible de partir avant de prendre le petit déjeuner chez la voisine qui nous attend.


Yannis et sa fille, on espère que sa cantine n'a pas fait banqueroute

Les biscuits maison d Evangelina pour le petit déjeuner sont un délice

Murailles du château Ottoman et une des nombreuse églises orthodoxe de Thessaloniki

Thessaloniki, megaville ou pour changer on a du emprunter une voie rapide






Mosaique très fine de la Rotonde, vestige romain à la base, utilisée comme mosquée, maintenant église orthodoxe

Rotonde, Thessaloniki



Bazar Thessaloniki





Notre hébergement a la "Littel Big House" ou les cafés grecques sont compris dans le prix de la chambre, Leo adore le café froid grecque et cela se voit, non?
Campement insolite, sur la route en direction de Poligiros


Cote panorama, la Grèce recèle de nombreuses richesses, des collines semi arides avec des variations de couleur indescriptibles, passant du jaune cramoisi de l'herbe brulée par le soleil au vert tendre des oliviers. Les bords de mer découpés par les rochers recèlent de nombreuses criques sableuses, accueillant une eau turquoise et coté terre, des collines d'oliviers à perte de vue.

Colline et mer
lever de jour à Nikolasos, notre camp se trouve dans la cour de l'église



Ce n'est pas notre route, c'est juste qu'on a vu une chapelle sur une colline et qu'on essaye d'y grimper pour passer la nuit, on fait l'hypothèse que le panorama de la haut doit être pas mal.

Pas mal en effet, c'est une chouette récompense car il y avait une montée de 20 % pour l atteindre

Bon ok, on s'installe un peu, il faut dire que là haut, il y avait des tables, des chaises, un robinet en fonction, une vue sur la mer et le Mont Athos. C'était tellement bien, qu'on  y a dormi 2 nuits. On a fait une royale journée farniente.
Un jour alors qu'on s'était rendu à la frontière avec la péninsule d'Athos, où il faut un permis, et seul les hommes peuvent l'obtenir, pour visiter les nombreux monastères orthodoxe, nous rebroussons chemin pour nous arrêter dans le village de Nea Roda. A la vue du panneau "site archéologique", on prend le chemin en terre car autour des sites, il est aisé de camper tranquille. A coté des vestiges, il y a des personnes qui récoltent des olives, afin de ne pas monter notre tente sous leur nez, on rentre dans la culture et leur demandons se qu'ils pensent si on campe dans les environs. Ils nous répondent qu'on peut rester au milieu des oliviers, on pose nos vélos et allons les aider. Comme c'est la fin de journée, ils nous invitent en plaisantant à travailler le lendemain avec eux. On les prend au mot et découvrons durant toute la journée du lendemain comment on procède à la récolte des olives. C'est un agréable moment avec, à sa pause de midi, un repas beaucoup trop copieux.

On s'arrête dans un pressoir pour acheter de l'huile d'olive extra vierge et extra fraîche du jour, enfin de la minute même.
Leo a goûté les olives de l'arbre, c'est vraiment dégueu

Au boulot, on tape sur les branches à l'aide d'un bâton pour faire tomber les olives sur la bâche. (Ces personnes nous on remis un litre d'huile d'olives, on se balade maintenant avec 2,5 litres, on est pas des chasseurs de gramme comme tout bon cyclo, on collectionne les litres non seulement d'huile, mais on transporte encore du rakia d'Albanie et un litre de ouzo offert par Dimitrios)
Ma pauvre Leo c'est bricolée les mains au boulot, elle exhibe maintenant fièrement ses cloques
Voici les petits "Sites Archéologique" où c'est facile de camper, cependant ce matin à Lerissos on a croisé les archéologues pas très content qu'on fasse des photos de leurs fouilles

Dans ces WC la, pas de soucis d'oublier que en Grèce, on ne jette pas le papier dans la cuvette

La borne frontière avec la péninsule de Athose, sa rigole pas, il y a même les forces de l'ordre qui surveillent le secteur, car ni femmes, ni poules ou vaches sont admises. Je me demande s'ils mangent avec UNE fourchette




A la douche, eh... enfin a la lavette
 Mise à part les journées trop courtes de novembre qui nous obligent a établir notre camp  entre 16h et 17h, souper à 18h dans la nuit pour aller se coucher à 20h, tout se passe bien. On dort énormément, de 20h à 6h du matin.
Mon copain le chien, il n'en a pas fallu beaucoup pour qu'il fasse partie du voyage celui-là, la séparation fut dur,surtout qu'il nous a suivis un bout.

Photo fraîche du jour. C'est chouette de partager nos aventures avec vous, mais quel boulot. Rédaction du brouillon de ce message sur la Grèce

Pour la suite, on va rouler en direction de Alexandroupoli et rentrer en Turquie par la frontière au nord pour visiter la ville de Edirne.

jeudi 1 novembre 2012

Macedoine: Peshkopi-Bitola

Nous passons trois jours à Peshkopi, ici les regards nous semblent moins noir que dans les autres villes d'Albanie que nous avons traversées, ou peut être cette sédentarisation temporaire nous a-t-elle permis de nous y habituer? Pourtant les rues sont ici tout autant pleines d'hommes qui semblent toujours aller quelque part à grands pas décidés, et à la fois, tourner en rond dans un manque d'objectif quotidien. Les rues sont enchevêtrées de véhicules parfois à la remorque chargée de moutons, on croise aussi des carrioles tirées par des chevaux. Quelques unes sont éclairées par de faibles lampadaires à la nuit tombée et quasiment toutes comptent des nids de poule impressionnants. Les petits immeubles en piteux état sont reliés aux poteaux électriques par un enchevêtrement indescriptible de fils et des tas de bois démesurés trônent devant les entrées. Pas de chauffage central, les hommes comme les femmes sont à la hache. Nous profitons de notre halte pour nous régaler tantôt de pizzas, tantôt de plats locaux: pâtisseries gorgées de miel, pain délicieux, patates frites incontournables, viande grillée (pour Jean-Da) un classique, salade de choux, poivrons piquant et sauce yogourt épaisse qui prépare nos papilles pour la Grèce. Le jour de notre départ, c'est Bayram, on célèbre la naissance du Prophète Mohamed. Notre logeur nous offre de délicieux Batlava (feuilleté fourrés aux noisettes et noix concassées et arrosé de miel) et du riz au lait, un régal! Un régal aussi de tomber sur une personne aussi sympathique.

Depuis le pont sur la rivière qui traverse la ville. Elle sert de dépotoir géant et c'est avec difficulté que nous laissons nos déchets dans la poubelle de l'hôtel. Ils pourraient bien finir ici...



Bien que peshkopi soit une grande ville comptant une université, pas de centre commerciaux. Ici, une échoppe typique, au fond d'un garage donnant sur la rue.

Nous longeons une chaîne de montagne aux sommets pelés tout au long de la route qui nous mène à la frontière de la Macédoine. Les douaniers au regard vide, schtamplent nos passeports sans enthousiasme derrière la vitre de leur aquarium. RAS! Moi aussi je suis taciturne, cette traversée de l'Albanie a été nerveusement éprouvante, je me sens fatiguée, comme vidée d'une part de mon énergie vitale. Moi (Leo) qui partait pleine d'assurance, j'ai le sentiment qu'une graine de méfiance a été plantée dans le terrain fertile de notre vulnérabilité d'itinérants. Pourtant, je refuse de me laisser guider par la peur, elle ne favorise ni la découverte, ni la rencontre, elle est mauvaise conseillère. Dans quelque temps, je pense que je pourrais considérer cette expérimentation de ma vulnérabilité comme une exploration constructive de mon pouvoir personnel, de mes limites et de mes points d'appuis. Cela m'offre aussi des points de repère quant à ma façon de me positionner face a l'inconnu, d'apprendre la vigilance, la balance entre la méfiance et l'accueil, l'affirmation de soi, l'assurance, la confiance en sa propre assurance en fait! Tout un programme de tergiversation intérieure... (j'ai plus les copains pour couper les cheveux en quatre, alors je m'y emploie en solitaire, on s'refait pas!).
Moment de rigolade quand un homme en veston sort subitement de sa poche une liasse de biffetons sous cellophane, on se croirait dans un mauvais remake du parrain. Voulait-il nous faire du change?
On nous avait mis en garde contre les chauffards albanais. A présent, nous pouvons attester du grand respect qu'on nous a témoigné sur les routes peu fréquentées que nous avons empruntées, un coup de klaxon sympathique et un large écart a rythmé chaque dépassement. Les préjugés ne sont pas toujours vérifiés!

Depuis Debar, nous longeons le lac par sa rive Ouest, toujours en suivant la chaîne des montagnes, chaque sommet pelé en cache un autre, les rochers des pics viennent griffer le ciel, de petits villages aux minarets pointus se cachent dans les pentes, le tout se reflète dans les eaux du lac. Un paysage grandiose. Lors de notre première pause de midi en Macédoine, une bande de vauriens, de sales gosses, nous cailloutent. Mon sang ne fait qu'un tour, si j'en attrape un, je l'amoche. Non mais, faut pas pousser, mon quota de résignation est atteint! Je suis prête à en découdre, ils déguerpissent aux cris sonores et viriles (c'est lui qui veut que je précise, comme si c'était nécessaire...) de Jean-Da.

Lac Debarsko, peu après Debar.
Nous dormirons à la hauteur du village de Lukovo sur un terrain de foot aux coté de la rivière que nous avons du traverser à gué. Pieds congelés pour le souper. Le matin, un épais brouillard enveloppe la gorge que nous suivrons toute la matinée. La brume s’évapore peu à peu, vision mystique sur les pans rocailleux des montagnes. Nous filons droit sur Struga. Des constructions s'étendent sur toute la longueur de la route qui nous mène au lac d'Ohrid . Nous sommes ébahis par l'envergure des maisons, le crépit et la peinture de leur façade, les colonnes qui soutiennent leur balcon, les jardins d'ornement qui les entourent. C'est comme passer du Moyen-Age aux Temps Modernes sans passer par la Renaissance. Les rues pavées de marbre de Struga, ses enseignes lumineuses, ses vitrines de sous-vêtements et par-dessus tout son enseigne Burger King finissent de m'offrir mon cadeau d'anniversaire. Nous sommes le 26 octobre, nous sommes partis depuis 5 mois. Habillés à la mode occidentale, de vêtements plus ou moins griffés, des jeunes gens se baladent avec désinvolture dans la rue, la tête pleine des préoccupations de leur âge. On nous lance des regards curieux, voire admiratifs. Personne ne nous alpague, ne nous siffle, ou ne nous importune pas. Quel plaisir de ne pas se sentir sur la sellette en pénétrant en ville, quel répit pour l'esprit, un soulagement qui, je ne sais pourquoi, se cristallise pour moi (Leo), autour de l'enseigne de Burger King. Je n'aurais jamais cru que la vue de ce symbole consumériste, me donne le sourire à ce point!

Bien que moins présents qu'en Albanie, les déchets en Macédoine parsèment aussi les cours d'eau et les bords des routes. Une décharge à ciel ouvert, fumante, nous a accueilli à la frontière, c'est mieux que rien, mais...

Le soir, nous atteignons Ohrid et y passons deux jours à flanner dans ses ruelles marchandes, à observer les maisons moyenâgeuses de son centre, à contempler les étales de fruits et légumes du marché/bazar, à visiter son impressionnant château, à roder autour de ses remparts, à se promener sur ses quais et à regarder la télé en grignotant des cochonneries. Personnellement (Leo), je commence à m’apaiser et à retrouver un peu de mon calme intérieur.

Toile d'araignee de fils électrique, la règle en Albanie, comme en Macédoine (ici dans la ville d'Ohrid).

Les quais d'Ohrid, terrasses, écran géant, la civilisation sonnante et trébuchante...


Murailles du château d'Ohrid. Nous avons été heureux de voir l'application et le soin mis à la restauration, toujours en cours.

La pluie nous a fait rester à Ohrid, nous arpentons ses ruelles.

Chapelle Orthodoxe, Ohrid sur fond de ciel d'orage.

Ohrid sous un brin de soleil pour fêter notre départ.


C'est lors d'une accalmie à travers les averses que nous quittons Ohrid en direction de la Réserve Naturelle de Galicica que le Mont du même nom surplombe à plus de 2000 mètres d'altitude. Ce ne sont pas moins de 850 mètres de dénivelé que nous avons parcourus aujourd'hui, sur 33 kilomètres, sous une pluie battante. Il fait presque nuit lorsque nous établissons le camp, il fait froid mais la pluie a cessé et nous laisse souper en paix. Le lendemain, nous découvrons que la limite de la neige se situe à quelques 100 mètres au-dessus de notre toit de toile. Un brouillard chargé d’humidité nous accompagnera jusqu'au col à 1650 mètres d'altitude entre le Mont Galicica et le Mont Zoli, réserve absolue. Les feuilles des arbres, étonnamment vertes autour du lac, sont maintenant roussies et tranchent magnifiquement sur le sol enneigé. La redescente promet d’être froide, un vent s'est levé.

Parc Naturel de Calicica


Première neige au matin du 30 octobre. Des places de camping sont aménagées cloisonnées dans un espace grillagé, nous décidons de nous y enfermer pour la nuit. Le lendemain nous croisons une pancarte expliquant que la réserve absolue est l'habitat des Ours, entre autre bête de la forêt. Nous avons eu bon nez d’être prudents.

Gorille dans la brume avant d’atteindre le col, ça monte, mais on a le sourir!

La montée toujours... on transperce les nuages, un paysage qui récompense instantanément toute nos transpirées, et fait oublier le froid dans les doigts.

Au col, on tient à preciser que cette photo ne rend pas justice à la réalité du panorama.


C'est avec decile que l'on découvre le lac Prespanke dans son écrin de montagne. Elles s 'élèvent depuis leur base orangée vers leur sommet blanc. Les percées du Soleil dans les nuages éclairant tantôt l'eau, tantôt un versant, tantôt un sommet. Nous descendons sur plusieurs kilomètres sans donner un coup de pédale. Le café du coin sera notre refuge, pour nous réchauffer pieds et mains avant d’installer notre camp sous le auvent de l'Eglise Orthodoxe de Surtensi, depuis lequel nous avons une vue magnifique sur le lac. Le lendemain, un ciel bleu accueille notre réveille. Nous traversons la plaine avant d'escalader une nouvelle chaine de montagne par une route fréquentée. Nous passons un col a 1200 mètres depuis lequel on peut voir  dans son ensemble le massif duquel nous venons et ses monts enneigés. De l'autre côté de la montagne, la végétation a changé, on ne rencontre presque plus que des sapins. Une descente sans fin nous fait entrer dans la ville de Bitola, ou nous restons deux jour pour nous mettre à l’abri de la pluie qui a repris.

Demain, si le temps le permet, nous passerons en Grèce. Route vers le Sud-Est, le mauvais temps dans le dos!