jeudi 20 septembre 2012

Bosnie Herzegovine : de Sarajevo à Dubrovnik

Bonjour à tous, je (Jean-Da) tiens à souhaiter une bonne reprise des cours à tous les lecteurs qui sont en formation, je pense notamment à Partick, Seb, Val... et j'encourage tous les étudiants de la volée de la HES-So de Sierre qui sont entrain de terminer leur "Travail de Bachelor", courage Valentine, Audrey...

L'approche du centre de Sarajevo nous a épuisé et terrifié tant la circulation était intense. Avant le centre ville, nous n'avons pas trouvé d'autre option que d'empreinter un tronçon de semi-autoroute pour ensuite rouler sur une route à trois voies pendant 15 kilomètres. Lorsque nous pénétrons dans la vielle ville, nous sommes groggy, un peu sonnés par le trafique , nous déambulons à pied dans les ruelles piétonnes du quartier Turc à la recherche de la pension Marco Polo. Un homme s'approche de nous en se présentant comme le propriétaire de la pension que nous recherchions au milieu de la foule grouillante du quartier. Hasard ou magie? Nous le suivons donc jusqu'à chez lui.

Les 2 premiers jours à Sarajevo sont consacrés à la mise à jour de nos messages sur le Blog. Un jour a été consacré à la visite de la ville; musée national de Bosnie; musée d'histoire (consacré au conflit des années 90); visite de la mosquée... Leo avait envie de faire un tour en direction du stade Olympique et plus on se rapproche du site et plus il y a des gens, que ce passe-t-il? Et oui, il y a un match de foot dans le stade Olympique qui oppose l'équipe de Sarajevo à Gorsk. On réfléchit 3 secondes avant de se mettre dans la file pour acheter un billet pour assister au match. Nous voulions acheter les billets les moins coûteux, mais le jeune de la billetterie, en voyant nos têtes de touristes nous déconseille la tribune Nord qui selon lui, est celle des hooligans. Il nous vendra un billet sur la tribune ouest pour 7 KM environ 5 frs qui selon ces dires, est beaucoup plus tranquille. Sarajevo remporte le match 4 à 0 sous les chants ininterrompu des supporters de la tribune Nord (les hooligans qui s'avèrent finalement êtres gentils).

Premier matin à Sarajevo où on nous sert des cafés Bosnien

Au soir, on s'est fait péter le ventre dans les resto du quartier Turc

On nous avait averti de commander 1 plat pour 2, impossible de résister, on en a commandé 4

Fin de soirée avec Mirsa, Mirsad et leur cousin . Jeunes franco/bosniens que l'on a rencontrer une première fois à Jace, lorsque que l'on se recroise à Sarajevo, on fête cela

Sarajevo est une ville de contrastes. On peut voir des buildings flambants neuf projetant leurs ombres sur des usines et maisons détruites par la guerre. Sur les routes, les voitures luxueuses dépassent des tacots d'un autre âge. Au centre ville, on croise des jeune filles en mini-jupe très ou trop courte et, deux mètres plus loin, marche un petit groupe de femmes en burka. Dans certains restaurants musulmans on ne sert pas d'alcool et dans d'autres, ce sont des centaines de litres qui sont bu chaque soir. Dans un même périmètre, il y a une mosquée, une église chrétienne et une synagogue. Nous avons même trouvé un cimetière où les tombes musulmanes et chrétiennes sont ensemble. cette image nous a beaucoup touchée et nous admirons encore une fois la tolérance et la capacité de vivre ensemble de ce peuple malgré ce qu'il a traversé.

Buildings flambant neuf et maisons en ruine

Cimetière mixte

Après 4 nuits passées à Sarajevo, on se remet en selle le 3 septembre pour rouler en direction de Mostar. Comme d'habitude on aurait pu suivre la rivière au fond de vallée qui relie les 2 villes mais nous avons décidé de pimenter notre itinéraire en passant par quelques cols et plateaux d'altitude. En sortant de Sarajevo, nous passons par Dobre Polje, Kalinovik, Ulog, Pluzine et Nevesinje. Sur ce tracé peu fréquenté qui traverse des régions rurales, les quelque villages rencontrés sont tournés sur l'élevage de moutons, de chèvres et de vaches. Quelques kilomètres après Kalivonik, on se fait arrêter par une Jeep de l EUFOR, les soldats Slovaques voulaient connaître notre itinéraire. Ils nous disent que notre tracé  n'est pas simple car il y a peu de village, donc difficile de se ravitailler en eau, ils disent encore que la route est absente, que la piste sera éprouvante pour nous et nos vélos. Cependant, ces soldats relèvent que les panoramas seront magnifiques, ce qui est peu courant sortant de la bouche d'un militaire. Quand jean-Da s'enquière de la situation (leur présence nous interpelle), l'un deux répond, un grand sourire aux lèvres: "regardez, on a des appareils photo, pas d'arme, c'est un bon signe", réponse tellement touchante venant d'une force armée.

Ulog est un village de bout de monde, il est au fond d'une gorge que l'on atteint par une piste accrochée à flanc de paroi, il y a 5 voir 7 habitations. Nous y arrivons en fin d'après-midi et y passons la nuit sous un orage soutenu. Au matin, on remonte les pentes de l'autre versant de la rivière pour atteindre un gigantesque plateau à 1200m d'altitude. Le panorama est effectivement saisissant, époustouflant, il y a des collines à perte de vue, aucun arbre n'est présent, les reliefs sont recouverts d'herbe rase de couleur jaune, beige, brune et or selon l'exposition au Soleil. Pas une seule maison, aucune construction humaine dans ce paysage, seule au milieu des collines, la piste serpente d'un cotés à l'autre en pente douce. Mes yeux sont écarquillés, je (Jean-Da) secoue la tête car j'ai l'impression d'avoir changé de continent et de me trouver au milieu des steppe Mongole, quelle émotion! En fin de journée notre piste redescend doucement le long d'une gorge sur le petit village de Pluzine ou une Jeep immatriculée VD s'arrête après nos signes insistants. Durant l'étape du jour nous avons croisé 4 peut être 5 voitures, alors quand on croise la 6 ème qui a des plaques suisse, on se met au milieu de la route tant c'est improbable. La Jeep s'arrête et nous discutons un moment, il se trouve que le chauffeur à un ami dans le village, il ira donc à notre place demander la permission pour monter notre tente.
Encore un accueil chaleureux dans les montagnes de republica Srepska. On goûte au fromage de chèvre maison et buvons le café avec nos hôtes dans la seule pièce chauffée de leur demeure.

Plateau d altitude steppique, Ulog

Au milieu du plateau, cimetière moyenâgeux

Voici les chèvres qui rentrent à la bergerie, ces dames font un fromage délicieux
Au matin il pleut, on traîne, et peu avant midi on se met en route avec nos habits de pluie sur le dos. Notre piste rejoint rapidement la route goudronnée qui va à Mostar, nous roulons sur 3 kilomètres avant d'apercevoir deux vélos chargés de sacoches appuyés contre une maison. On s'arrête et on fait connaissance avec Anne-Laure et Guillain, ils sont français et le courant passe très bien. On décide donc de boire un café ensemble, on parle, on boit des cafés et on parle. On se rend compte qu'il est passé 16  heures, on va se ravitailler en nourriture et en boissons avant de trouver un coin où camper ensemble. Anne-Laure et Guillain ont le projet de se rendre en Asie, durant leur voyage à vélo, ils interviewent des berger. Nous passons une chouette et agréable soirée avec nos amis cyclo, on parle de nos impressions, de nos expériences respectives. On aborde aussi des thématiques plus complexes comme : comment gérer au mieux un voyage en couple lorsqu'on est 24h sur 24 ensemble. En fin de soirée, on refait le monde en incluant tous nos idéaux. Merci et bonne route, on se réjouit de vous croiser. Voici l'adresse de leur site : http://velosnomades.wordpress.com/

Notre campement avec nos amis cyclos français

A droite Anne Laure et à gauche Guillain

Le lendemain, on se remet vraiment à pédaler, car la veille notre compteur n'a pas réussi à comptabiliser plus de 4 km. Nous atteignons la petite ville de Nevesinje avant de remonter un col de 1100 m, le long duquel on aperçoit de veilles femmes filant de la laine. Depuis le haut de ce col, la route descend sur Mostar, mais on décide de prolonger notre parcours en remontant juste avant la ville sur le plateau de Polvelez qui est aride, beaucoup de rochers et très peu de végétations. On dormira sur le terrain d'un hôtel en face d'une mosquée. La lumière décline alors que les bergers ramènent leurs troupeaux de vache et de mouton le long de la route principale qui traverse le village.

Le 8 septembre on se fait réveiller à 6 heure du matin par l'appelle à la prière. On roule un moment sur le plateau avant d'apercevoir en contre-bas la ville de Mostar. Nous l'atteindrons après une longue descente en lacets sur les pentes arides qui sont broutées par les troupeaux de moutons.
Arrivés au centre ville, Anne-Laure et Guillain nous ont donné un tuyau pour nous loger bon marché à la pension Dada. Nous visitons la ville, son ponts, ses terrasses. Mostar est une belle ville, un peu trop touristique peut être? Nous y passerons 2 nuits.
Depuis Mostar, notre itinéraire passe par Stolac, Trebinje pour ensuite arriver à Dubrovnik où nous sommes attendu par les parents de Leo et François. Entre Stolac et Trebinje, nous nous sommes arrêtés un soir sur une colline plantée au milieu d'une plaine plate comme un billard où courraient des chevaux en liberté, une petite chapelle orthodoxe coiffait le haut de la colline. C'est donc contre ses murs que nous avons collé notre tente pour nous protéger du vent. Le lendemain, les orages et le vent ne nous ont pas permis de reprendre la route, c'est dans notre tente, bougeant de droite à gauche, secouée par le vent et la pluie que nous avons patiemment attendu.
Le 15 septembre au matin, c'est par une route traversant les collines arides et rocheuses que nous atteignons la frontière Croate. Notre route nous permet de d'apercevoir la mer depuis les hauteurs, et nous descendons jusqu'à Dubrovnik. Sans rendez-vous avec les parents de Léo et François, nous roulons en direction du centre ville pour chercher un plan de ville, histoire de se rendre à l'adresse transmise par mail. Cependant sur notre chemin, on entend et aperçois Charly, Brigitte et Francois qui descendent un escalier à deux pas de leurs appartements. Incroyable, magie ou destin, comment est ce possible que le timing de chacun face que l'on se croise comme ça, eux en sortant de leurs appartements et nous en arrivant sur nos vélos pour se rendre au centre-ville. Je trouve cela marquant, car, même munis de téléphones portables, jamais on ne serait arrivé à se mettre dans un timing si précis. Mieux que les satellites, notre bonne étoile nous guide.


Et nous voici à Dubrovnik en touristes avec les parents de Leo, et Francois, qui sont venus nous rejoindre. Quel plaisir de les  revoir et de passer un peu de temps en leur compagnie. Nos proches et amis nous manquent, même si notre quotidien est riches et plein de petits bonheurs. Merci aux parents de Francois pour la gentille lettre et le chocolat, aux grand-parents de Leo (votre lettre m'a beaucoup touchée) et à Isa pour sa missive et l'apéro qu'on s'est offert avec sa petite attention financière. Vous êtes tous vraiment formidables de penser à nous si fort et avec tant de bienveillance. On vous aime!

La ville de Dubrovnik vue du sommet du télécabine que surplombe la ville. Cette escapade a aussi été l'occasion de montrer a Francois et les parents de Leo les collines, beaucoup moins peuplées et à la vie plus rurale, par lesquelles nous sommes arrivés sur la côte. Il est difficile de s'impagnier le quotidien de notre voyage quand on aborde la Croatie par cet angle. cette ville est magnifique, avec ses murailles plongées dans la mer, malgré tout, nous sommes heureux de reprendre la route après demain et de retrouver l'authenticité de l'arrière-pays.

Dans ce message il n y a que peu de photos, car nous avons donné la carte mémoire de notre appareil aux parents de Leo qui sont rentrés en Suisse, pour la transmette à Christophe (mon frère) qui stockera consciencieusement tous ces fichiers informatiques. Je tiens à le remercier (Leo: et moi aussi, à bon entendeur).
A tous bientôt








 

samedi 1 septembre 2012

Bosnie: Bihac-Sarajevo

Notre premier mionaret, vision transendentale




Nous ne sommes pas en Bosnie depuis une demi-heure que nous tombons nez a nez avec notre premier minaret. Leo doit s'arreter, les yieux ecarcilles. Nous ne pouvons pas croire, qu'a la simpel force de nos mollet, nous sommes la, devant ce paysage grandiose. Depuis notre pont de vue, nous  surplombons le dome de la mosquee qui elle-meme se trouve sur une colline dans un ecrin  de verdure. A l'arriere plan, la paine s'etand, a l'horison des montagnes vertes pales et le ciel toujours bleu mat qui offre une transition douce aux beiges clair des sommets, nous sommes subjugues. Nous descendons et traversons la plaine jusqu'a Bihac ou il reigne une atmosphere morme, nous sommes au premeir jour du Barjam, fete musulman de 3 jours, celebrant la fin du ramadan. Une riviere aux eaux limpides et sauvages traverse la ville. Une visite au cafe internet, nous confirme la venue de Francois, amis de Leo, le 15 septemble a Dubrovnik. Encore une rejouissance!

Il se fait tard et nous longeons la route principale en demandant l'hosiptalite. Apres avoir essuye plusieurs refus et reorientations, on nous instale dans le chantier/ruine d'une maison tout a cote de celle de nos hotes. La mere de famille parle allemand, elle a traviller en Allemagne. En realite beaucoup des obsniacques que nous avons rencontres, ont exerce en Europe de l'Ouest, aimant leur terre, ils viennent y passer leurs vacances. Elle s'interesse a notre periple, prend le temps de nous mettre a l'aise et s'offusque presque quand nous refusons, pour ne pas derranger, le cafe qu'elle nous offre. En ce jour de Bajram, l'hospitalite est un devoir encore plus qu'en n'importe quelle autre occasion! Sans notre accord mais avec toute notre gratitude, elle nous apportera un plat de legume, du cafe et du gateau, pour le desert et au matin egalement. Nous sommes toujours subjuges par l'accueil qui nous est reserve.


Drole d'emplacement de camping



Les montagnes bosniaques sont d'une beaute indescriptible. Le relief ressemble un peu a celui du Juras mais en beaucoup plus grand et moins habite.  Les vallees immenses s'etallent a perte du vue avant d'aller se perdre dans les forets de sapins sur le flanc des collines. Une multitude de tons de vert, beige, ocre, orange baignes de la lumiere du soleil haut dans le ciel. Nous sommes sous le charme. les villages sont petits et bienque les impaces de balles sur les facades des maisons rappellent la guerre recentes, beaucoup d'entre elle sont en rennovation ou en voie de l'etre. 

Les mots sont incapable de dire comme c'est beau


ces petits silos a l'ancienne trouvent l'admiration de Jean-Da, il parsement partout la campagne et servent de fourrage pour les vaches qui tachettent les chambre attachees a leur piquets, ici pas besoin de cloture.
A Bosni Petrovac nous nous ravitaillons en eau a la fontaine de la mosquee. Une homme arrive pour la priere de 17h00. "D'ou vennez vous?". "De Suisse!". "D'Yverdon?". Nous sommes sous le choc, comment cet homme peut il connaitre ce bled a l'autre bout de l'Europe. Un voisin y travaillerait... Mais pas le temps de parler c'est l'heure, il nous invite a suivre la ceremonie religieuse, Jean-Da assi dans le fond de la salle, moi depuis le seuil de la porte. Je suis en short et n'ai pas de foulard pourme couvrir la tete. Incroyable, sans rien n'avoir demande, nous assistons au deuxieme jour de notre arrivee dans ce pays, majoritairement musulman  a un office de cette confession. La priere terminee, l'homme empoigne son telephone et quelques coups de fil plus trad, c'est Semso qui arrive et nous propose son jardin pour la nuit. 
S'en suit une soiree digne d'un film comique. Policman (son surnom en tant que fondctionnaire sous l'ancien regime), fervant pratiquant, se prepare pour le pelerinage a la Mec l'an prochain, alors que Semso, le philosophe, prefere les Rolling Stone aux preches du Mohla. Tous deux, tel Lorel et Ardi, passent leur temps a se chercher des noiuses avec humour et bienveillance. Quelles parties de fous rires avons nous partagees. Que de tendresse et de tolerance entre ces deux comperes, qui, quelques annees plus tot, auraient pu etre amenes a se tirer dessus. Quelle lecon pleine d'espoir pour un avenir de paix, d'ouvertuie  et de partage! Policman nous recite des priere et Semso, ferrus d'histoire, raconte. Bosnie Petrovac a ete le cartier general de Tito, des usines communistes, en ruines aujourd'hui, fleurissaient, ce furt aussi le lieu d'affrontement du general avec l'armee allemande et avant la Premiere Guerre Mondale, son universite accueillait des etudiants de l'Europ entiere. Plus la guerre, la premiere, la deuxieme et celle de 1992. Aujourd'hui, l'eglise ortodoxe partage sa cloture avec le cimetiere musulman, "de toutes facon tant que les satelites americains regardent par ici, le calme est assure" plaisante-t-il en avalant tur a tour, un borek, un coca, une lampee de Slivovitch et un cafe, prepare par la voisine et passe par dessus la cloture. Nous sommes dans la cinquieme dimention et c'est les yeux plein d'etoiles que nous allons nous coucher ce soir la.

Reveille au chant du Mezzin depuis le minaret que nous appercevons depuis notre tente, nous perdons le sens de l'orientation, nous sommes tellement depayses! Et nous laissons Semso a ses traveaux de peinture, sa copine est passee hier et elle reclame de l'ordre. Un nouveau sujet de plaisanterie a son arc, il peut maintenat utliser ses journees de contemplation enfumees (les bosniacs fument comme des turcs, elle tetait facile celle la, Semso, je te l'accorde) a trouver des pretextes pour eviter les travax menagers. Une rencontre merveilleuse!

Mir (paix) a toi Semso, Mir a toi Policman, puissent tus les hommes etre aussi sages et drole que vous deux.
Encore une journee a nous en mettre plein les yeux a travers les mointagnes bosniaques. Nous campons au bord de la riviere dans le terrain de l'epiciere apres avoir expliquer, a grand renfort de mimes a chacun des membres de sa famille venus s'enquerir tour a tour de notre presence, ce que nous faisons la. les deux cyclos bresilien que nous avons renconte a la frontiere Croato-bosniaque, nous ont definitivement mentis, ce pays N EST PAS PLAT!!! et c'est epuises que nous echoueons pres d'un lac pour notre pause de midi le lendemain. Un jeune bosniaque, ferus de velo, nous indique un campement pour nous repauser, direction Zelencovac.

Pour visualiser Zelencovac, il faut s'imaginer le chateau de l'incoyable noel de mister Jack perdu au minieu de la foret. Une riviere traverse le camp jalonne de maisonnettes en bois a louer, avec amenagement minimal, ici on fait la cusine sur les feux au peu partout, c'est une territoire sans regles, ou presque. Des originaux de tout poil viennent y passer un moment de detente, y ecluser des caisss de bieres, arrosee de Slivovitch, ici comme en Coratie, c'est ue institution... Nous degustons une cuvee maison au miel avant d'etre tout natuellement invites pour souper par des locaux en vacances. Nous finirons la soiree autour du feu en compagnie de 3 jeunes musiciens parlant l'angalais. Une rencontre superbe au son de la guittare et des eclats de rire tout au long de la nuit. Bien qu' etudiants erudits, certains aspect de la vie de ses jeunes bosniaques, sont restes simples, ils cultivent leur jardin, distillent leur Slivovitch, aiment le grand air et le BBQ. D'aileur leur chancon parlant des repas sur le grill, ressemble a une melodies d'amour. MDR!

Zelencovac, nous allons de surprise en surprise...

Dragan (droite) n'en revient pas de la rigidite du rythme de "Jackely" chancon suisse-allemande interpretee par Jean-Da. Il la reprendra sans se lasser entre deux fous rires. Quand les Gaulois rencontrent les Slaves...
Visionnez l'une des oeuvre du groupe Bedem sur  la page : http://www.youtube.com/watch?v=VYAIcVrjiXg (le chanteur du morceau est celui qui tient la guitare)




Nous restons 4 jours a Zelecovac, nous avions besoin de repos. C'est l'endroit ideal, calme, perdu dans la nature. Le silence ambiant offre la paix interieure et l'ambiance y est pour le moins decontractee. Cepandant, en ce qui nous concerne, c'est interessant d'observer nos reactions respectives a ce changement de rythme. L'energie depensee usuellement dans le pegdalage trepigne ou s'affaisse et parfois cela donne lieu a des chamailleries insoupconnees au quotidien d'itinerants. Comment la securite qu'offre la stabilite geographique offre de l'eau au moulin interieur qui resasse les pensees negatives. Il est temps de reparir...

L'eau du lac avant d'arriver a Jajce est si tranquille que le reflet est parfait

Jajce est ue cite medievale ornee d'un chateau, nous y passpons l'apres-midi a demabuler dans ses faubourgs avant d'entammer une montee de folie vers Kruščica. Qu'on croyait, mais en relatit on se trompe de route et nous nous perdons dans les montagnes. Le paysage est a couper le soufle.,depuis les hauteurs on appercoit pas mois de 8 chaines de collines se superposant en transparence dans le bleu gris de l'horison.  Les riverains issus des minorites chretienne, eleveurs de moutons nous indiquent un fond le vallee pour planter la tente. Adosse a leur voiture dont emerge une musique orientale, trois hommes semblaient nousy attendre en eclusant une pleine caisse de biere. La crainte de Jean-Da pour les ours, les font pleurer de rire et ils nous invitent bientot a partager un pot. C'est totalement irrealiste comme situation!

Au soir venu, nous auront la visite de deux troupeau de moutons venant s'abrever a la fontain toute proche de notre tente, accompagnes de leur bergers. Quel cadeau, un reve eveille que nous vivons, tout est fou, tout va trop vite pour nos esprits, on se croirait coince dans un senario de Kutcuritca!

Eglise de Jajce, maitenant en ruine, qui a accueillis le couronnement du dernier roi de Bosnie




Depuis les montagnes, au soleil descendant




une autre parce de camping peu commune!




De l'authenticite, que ca renplis de positif...


 Le lendemain, ayant retrouve notre route, nous atteignons Travenik, apres avoir suivi notre 1 ere route non asphaltee de Bosnie. La nature est partout, intense, les hommes sont actifs sur les chantiers de rennovation des maisons...
Nous longeons la route principale en direction de Sarajevo, quel contraste, trafic, coup de klaxon. Nous devons parfois nous deporter hors de la chaussee pour eviter les camions. BERK! Nous croiserons moulte centre commerciaux, entreprises et meme un centre d'affaire, l'autre versant du pays!
Notre derniere nuit avec la capitale, nous la passerons dan le jardin de Dragana, notre tente adossee a la petite epicerie qu'elle tient. Nous retrouvons la gentillesse de l'accueil bosniaque, avant de nous elancer a nouveau dans le trafic. Nous restons concentres sur le bitume et ne profitons pas du paysage. Nous entrons dans la capitale sur une semi-autoroute, pas d'autre itineraire nous dit-on... S'en est assez, nous sommes lessives, vivement demain qu'on joue les touristes!

Croatie, de Vinitia a Bihac

Le 16 aout, nous faisons nos derniers kilometres en Europe, sur les routes Slovene. La riviere Kupa fait office de frontiere naturelle entre la Slovenir et la Croatie, nous avons suivi ses meandres jusqu'a la ville de Vinitia. Les doaniers Slovene sont decontractes, ils sont surpris de notre periple depuis la Suisse et ils nous laisse empreinter le pont avec un grands sourire. Arrive sur l'autre berge, les Croates sont serieux, nos passeports sont examines minutieusement. Leo a eu un petit coup de stress, elle n a pas trouve de suite ses documents d'identite et a du defaire une partie de son pactage a la douane.
A midi, nous nous arretons dans une foret pour faire la pause a l'ombre, la chaleur est insuportable, mon compteur indique par moment 45. Mais le manque d'eau dans nos gourdes et ne sachant pas par nous allons rejoindre un autre village ( nous n'avons pas encore de carte routiere de la croatie) ecourte notre halte. Apres une heure de pedalage sous un soleil trop chaud, nous ralions un village au bord d'une riviere ou nous passerons toutes l apres midi sur une terrasse d'un cafe. 
La geographie est impressionante, il y des enormes collines et vallons qui sont collonises par la foret, les villages sont petits, rares et distant de plusieurs dizaine de kilometres. C'est tres sauvage, tellement sauvage que la faune y est abondante, il parait qu il y a des loup, des ours et des meutes de chiens sauvages. Donc, ayant examine tous ces parametres avec interet et apres avoir eu de nombreuses discusions avec les locaux, nous n'allons plus dormir a la sauvage. Toutes les personnes nous conseillent, le soir venu, de s'p approcher des maisons ou des villages et de demander la permission de planter notre tente a cote des habitations. C est ce que nous avons fait.
Notre premiere nuit en Croatie se fera dans le terrain d'une maison familiale partagee par 3 ou 4 generations. L'homme a qui je (Jean-Da) demande la permission de camper etait grand, costaud, les bras tatoues. Je l ai interrrompu pendant qu il nourrissait sa basse cour. Il comprend ma demande, mais dans sa reponse en croate, je ne decele pas de oui ou de non, il me parle mais je ne sais pas si il accepte ma demande. Je lui demande oui ou non? Il me repond oui et me montre ou on peux s'installer, je le remercie, et l'homme me pose la main dans le dos en guise de bienvenue, je l'ai resenti comme un: soit tranquil chez moi, tout se passera bien. 
Premier campement en Croatie

Le lendemain, nous decidons d'empreinter les petites routes sur notre nouvelle carte (donnee par un croate la veille sur la terrasse du cafe). Rapidement cette route se transforme en chemin de gravier, les panneaux indicateur sont present mais le bitume a disparu. Nous roulons sur cette piste qui fait des montagnes russes pendant 30 kilomettre, sur notre carte on devrait croiser 3 villages, dans la realiter ce sont trois villages fantomes, les maisons sont en ruines, theatre de la guerre. Nous croisserons que 2 hommes assis sur des caisses de biere devant une cabane faissant office d'echope. Tout ce troncons de piste est sinistre avec une vegetation trop presente et les traces de la guerre sur les ruines. 
Voici la piste de gravier empreintee pour 30 kilometre
Pas de village, juste des collines, nous piste nous englouti dans une nature profonde

En fin de journee, le contraste est important, puisque le soir venu, nous roulons sur une importante route a 3 voies. Cependant, il n'y a que peu d'habitations. Ce soir la, nous nous arretons vers une maison ou un enfant de 10 ans joue, il vient vers nous, il nous invite a rentrer dans la propriete de ses parents qui sont assis a une petite table en bois. Ils acceptent notre demande de camper. Rapidement Miso et Jelena nous invitent a boire du pruneau maison une fois que notre tente fuut instalee. Nous avons passe la soireea communiquer par gestes, par quelques mots d'angalis ou d'allemend. cette soiree fut tres arrosee, nous avons abondamment ri, chanter des chancons de chez nous et Leo s'est mise a danser une dance traditionnelle croate avec Jelena suivie par ses trois enfants. Miso en resservant nos verres affirme que la Slivovitch, c'est bon pour l'Appotentia, traduction: le pruneau developpe l'appetit sexuel... et on repart tous dans un eclat de rire. Quelle soiree...
En premier plan Jelena et Miso, Leur fils Nebouillan, Stjepan notre guide au Parc National et nous heureux d avoir partager avec nos hotes deux journee et soiree merveilleuses.


Au matin, on fait pas trop les fiers, la Slivivitch nous a donne une petite geule de bois. Jelena nous prepare le cafe, un voisin se joint a nous, la discussion est facilitee puisqu'il parle allemand et anglais. Ce voisin s'appelle Stejpan, il nous propose de nous servir de guide pour visiter Plitvicka Jezera, un parc natuel. Nous acceptons, nous nous rendons donc au parc en voiture, nous sommes sans voix tant ce joyeau de la Croatie est beau. En deux mots, c'est une vallee ou des lacs se sont formes en escaliers, l'eau deborde de chaque lac par de nombreuses cascades. L'eau est limpide, elle aborde des couleurs allant du vert petant au bleu turquoise. On en prend plein, mais alors plein les yeux de cette nature si riche, si parfaite, on se croirait dans le jardin d Eden, si il n y avait autant de visiteurs.

Le Parc National de Plitvicka Jezera
On peu voir les lac se superposer



L eau incroyablement limpide



Vue d en haut avec les passerelles en bois


Notre guide Stjepan nous propose de gouter des specialites Bosniane au resto, nos fourchettes levee annonce debut des festiviters


 De retour chez Jelena et Miso, ils nous attendent avec une grillade surises ou la viande de sanglier migeotte sur un feu. Et pour bien finir la soiree, toute la troupe nous emmene se baigner dans une riviere ou des cascades sont egalement presentes. De retour a la "Maison", on repasse a table a passe 22 heure, c est donc ce soir avec le ventre archi plein que nous allons dormir.

Le 19 aout au matin, on partage un dernier cafe avec nos hotes de 2 jours et c'est le moment de reprendre la route, pour moi (Jean-Da) ces moments sont trop durs, ce coup la je laisse aller et pleure un bon coup. Aurevoir Miso, Jelena, Stjepan, merci pour ces delicieux jours de franche rigolade, pour ces discussions interessantes sur nos pays et vie respective, merci pour votre generosite, merci pour nous avoir entoure comme vous l'avez fait, merci pour ces deux jours ou les frontieres de la difference etaient inexistante. MERCI.

Bon on se remet en scelle, je suis je suis dans mes pensees les premier kilometres, je me rememore ces instants magiques et profite du vent pour secher mes larmes.

Nous roulons en direction de la frontiere de la Bosnie Herzegovine que nous atteignons en apres-midi.
Gilet fluo pour etre vu du trafic OK, passeport sorti OK, passage de la douane de Bosni Herzegovine OK