vendredi 5 juillet 2013

Inde: Mumbai-Jalgaon

Une fois n'est pas coutume, notre passage de frontière avec l'Inde c est fait par les airs en faisant un saut de mouton par dessus le Pakistan. C'est a Mumbai (Bombay) que le 31 mai on atterrit, vélos, bagages et nous-même remercions la compagnie Iran Air pour leurs compétence, puisque tout notre barda aura vole sans payer de surcharge et sera restitue en bonne état.
A la sortie de l'aéroport, on subit un choc climatique, il fait trop chaud et trop humide, la lourdeur de l' atmosphère annonce l'arrivée de la mousson d'été.
On travers Mumbai en taxi jusqu'a la loge ou nous allons passer une semaine. Le trajet sera un régal pour les yeux, ce premier contact avec l'Inde nous envoûte, nous sommes charmés et fascinés. La végétation luxuriante tropical s'impose dans toute la ville, il y a d énormes arbres partout dont les racines aériennes tentent de plonger dans le terrain. Certains sont recouverts de fleurs rouge, d'autre de fleurs orange ou violettes comme les bougainvilliers.
La richesse des coloris des habillement des indiens nous font pétiller les pupilles. Les femmes généralement en sari arborent des motifs et des couleurs des plus variées. Les hommes quant a eux, sont en général en pantalon chemise, quelque uns portent de longue djellaba ou de simple pagne. Rase, moustachu ou barbu, cheveux crépu en pagaille ou gominé, certain portent même fièrement le turban.


Tour de l'universite de Mumbai perdue dans la vegetation

Une semaine a Mumbai nous permettra de mettre nos intestins a la norme indienne. Dans la quartier de notre loge on côtoye l'extrémité des rangs sociaux avec des indiens riches s'offrant des nuits luxueuses sans prix au Tag Mahal hôtel alors que d'autres dorment sur le trottoir du même établissement. Les bidons ville sont un peut partout ou il y a de la place pour 3 planches, une tôle et un morceau de bâche, pauvreté oui, mais bizarrement il ne s' en dégage pas un sentiment négatif ou de tristesse. Ces lieux grouille de vie, même de gaietée. Femmes et hommes sont affairer a leur taches, lessive, cusine, réparations divers ou s'occupent des enfants. Ça discute, ça rigole, ça chante pendant que d'autres font la sieste. Les enfant s'amusent, 3 mètres carre suffisent a créer un stade de criquet. 
Baie de Mumbai avec ses imeubles imposants

 On quitte Mumbai en vélo sous les pluies ininterrompues de la mousson qui depuis c'est installée, on ira se réfugier après 2 jours de ce régime dans le village d'Alibag au bord de mer. Doute, peur, révolte, cela ne va pas être possible de continuer dans ces conditions, traverser l'Inde pendant la saison des pluie n'est peut être pas dans nos cordes. Ces 2 jours de vélo ont suffits pour faire moisir une bonne partie de nos affaires, habits, chaussures, sac de couchage, sacoches, pain, riz... Bref nos bagages ont des poils blanc, gris et vert qui poussent. On restera calfeutres 2 semaines a Alibag, il pleuvra tous les jours avec de temps a autre une accalmie, rien de réconfortant.
Je (Jean Da) fait l'hypothèse suivante: En quittant la cote et en entrant dans les terres, la mousson doit perdre en intensité?!?


A Alibag, les pieds dans l'eau!

On quitte donc notre QG, Alibag pour se lancer dans la marmite bouillonnante qu'est l'Inde, couleurs, odeurs, bruits, population et animaux.
La coloration principale est verte, les pluies venues ont fait exploser la végétation, l'herbe semble fluo et les arbres portent de nouvelles pousses tendre. Sur ce font de décor vert, les temples et quelques maisons aux couleurs criarde ressortent étonnamment bien.
Concernant les odeurs, on passe sans demi mesure de délicieuse senteur d'épices ou d'encens a celles des excrément ou de la charogne.
Quant au bruit, celui du klaxon, principal objet utiliser sur les véhicule qui sert a dire : bonjour, je suis derrière toi, je te dépasse, merci, je suis devant toi, bonne route.
Les indiens, partout, avec ou sans pluie, marchant, pédalant, attendant, dans les champs, ils se rassemblent autour de nous a chaque arrêt pour voir nos bobines de blanc bec de près.
Vaches, chien et cochon, les rois de la rue qui peuvent se promener ou faire la sieste partout, sachant que les conducteurs les évitent.


Bufles d'eau en bordure de route

Humidite a son comble dans les montagnes, verdure!

Herbe fluo et village des campagnes

Echope de couronne de fleurs qui decore chaque temple et autre image de divinite dans les magasins, les maisons, les restaurant...

Petit dej' offert par des motards qui nous ont attrapes au vol sur la route sous l'oeil attentif de tous les villageois.

 Notre itinéraire empreinte sera rural en évitant un maximum les mega villes. Dans les villages l'atmosphère est assez calme, les travaux des champs sont effectues avec comme force motrice des boeufs. Devant les habitations. les taches quotidiennes se déroulent avec une tranquillité déconcertante. A notre passage, les gens répondent a notre namaste (bonjour) par un sourire et un dodelinement de la tête. Sourire, oui, ces sourires qui font tellement du bien dont nous avons étés prive en Iran, c'est une redécouverte.

A chaque nouveau pays il y a des adaptations a faire, ici il y en a 2 de taille. Ia première consiste a notre mode nomade, on se déplace toujours sur nos bicyclettes mais le soir en dort dans des loges bon marche, qu'il faut démarcher et négocier. La seconde adaptation est nutritionnelle, nos pique-nique sont maintenant composes de pain (lorsqu on en trouve), d'oeufs durs, de légumes, de bananes et de mangues. Quant au souper, on cusine soit du riz ou des patates qu'on agrément de légumes trouves au marche. On ne trouve pour l'instant pas de fromage, pas de viande froide, pas de boite de thon, pas de conserve, pas de pâte, pas de flocon d'avoine ou de céréale, pas de bon pain.  

Char a boeuf en route pour le champs
 Depuis qu'on a quitter le bord de mer, la meteo est plus clemente, nous avons meme jouit de journees sans une goute de pluie. Heureusement le ciel reste couvert, car chaque rayon transpercant les nuages fait grimper le thermometre de 10 degres. Il fait en moyenne durant la journee, 38 degres et on en pert 3 a 4 durant la nuit.
Les camions sont de veritables oeuvres d'art
 Apres la petite ville de Murbad, on progresse sur une route qui monte a flanc de montagne. la vegetation s' accroche partout et de nombreuse cascades ponctuent notre route entre foret et rochers. Il pleut, on atteint les nuages ce qui nous plonge dans un manteau de brume. Dans un virage en epingle on distingue des formes se mouvant rapidement sur la route, en s'approchant on decouvre des silhouettes de singes. Panique a bord, c'est nos premiers songes sauvages, ils sont assez grands et surtout on ne sait pas comment ils vont reagir. Par reflexe, je ( Jean Da) me retourne pour demander du soutien a un vehicule, la route est deserte. On continue notre progression en passant devant la premiere famille sans que celle-ci soit interesee ou derangee par nous. Ouf!

A Sangamner pendant notre mission demarchage de loge, un homme, Mr Biche, nous verra tournicoter en ville, un peu agard de notre etape de 100 km. Il nous invitera dans un hotel chic ou il prendra a sa charge la chambre, notre souper et le petit dejeuner, merci a lui.


Les temples arborent des couleurs petantes

 A Ellora on visitera de magnifique temple creuses a même la roche. Dans une petit périmètre, 34 temples ont été escaves entre le 5 eme et le 11 eme siècle, ils sont Bouddhiste, Hindou et Jain. On commencera notre visite par les caves Bouddhistes ou l'ambiance est sereine. On pénètre dans de grandes salles soutenue par de colossaux piliers, au font dans l'anti chambre, on découvre dans la pénombre de gigantesques statues de Bouddha.
Par la suite on parcourera les temples Hindou ou rapidement on est remis dans la marmite bouillonnante, toutes les sculptures des divinités nous font tourner la tête, elles ont 4 ou 6 bras, des tête humaine, de cochon ou d'éléphant. Les sculptures sont disposées de manière anarchique ou le regard n'arrive plus a se poser.  Nos yeux virevoltent, ils passent d'une divinité a l;autre, aux 6 bras de shiva, a la tête de cochon, un démon nous sourit, c'est de la folie indienne.
Nos esprit s'apaiseront dans les caves Jain qui sont beaucoup plus sobres et épurées.

Mise a part ces 34 temples historiques, Elleora est un lieu de perlinage important des Hindous, il viennent se recueillir dans un temple vieux de 2000 ans. En se baladant dans les parage de celui-ci, un gardien nous fait signe d'enlever nos souliers et nous placera dans la file. On fera une heures d'attente avec les pèlerins venant apporter des offrandes en fleurs et en fruit a Shiva. Les hommes doivent être torse nu avant de pénétrer le lieu saint, pour ensuite déposer les chose apportées et saluer Shiva. Nous sommes les seuls étranger parmi la millier de fidèles, notre présence succite des sourires, on nous explique qu'il faut être torse nu et sans ceinture pour les hommes, quelle tolérance a notre voyeurisme.


Enorme Boudha dans la penombre, Ellora

Temple Hindou, Ellora

Dehanchement fou des statues, Ellora

Ellora, pris dans une photo de famille... ?

Temple monolite gigantesque, Ellora

Les cuisins d'un restaurant a l'indienne, sur le trottoir ( enfin en plein air quoi...)


A Ajanta, ce sont 30 temples creuses dans la roche d'une gorge qu'on visitera. L'environnement est magnifique, perdu dans la foret, cette paroi de rocher en forme de fer a cheval a inspire des Bouddhistes du 2 eme sicle avant J-C au 6 eme siècle après J-C a escave des lieux saint. Ces temples caves sont finement décorées de sculptures ainsi que de peintures originalles de l'époque, quel régal
Vue d'ensemble sur la gorge d'Ajanta

Temples boudhiste, Ajanta
Dans la ville de Jalgaon d'ou est poste ce message, nous avons trouve hier soir un vrai super marche, razzia de pâte, de céréale, de fromage sous les yeux attentifs des gardiens de rayon avec en font sonore de la musique Indienne, tabla et sitars.