vendredi 31 août 2012

Slovenie: Ljubiana-Vincia

Nos passons deux jours dans la capitale solvene, le temps de poser nos messages sur le blog, de faire notre lessive et de visiter la ville. Nous apprecions deambuler dans les rues pavees de la plus petite capitale d'Europe, depuis les trois ponts jusqu'a la colline du chateau. L'ambiance de la vile est joviale et decontractee a l'image de tout ce que nous avons pu observer de la Slovenie. Un slovene f rancophone, au detour de la route improbable qui nous a mene au coeur de la ville, une piste de terre a travers la foret, nous en donne une explication. La Slovenie, un territoire restreint et peu peuple ou chacun trouve sa place, connait son voisin et possede son espace vital; l'immigration restreinte implique que les normes, les codes et la culture est commune a ses habitants et ceci renforce la reconnaissance mutuelle; le pays connait egalement peu de pauvrete, l esance relative diminue le phenomene de delinquance. Les solvenes se montrent ouverts, acceuillants, genereux, nous le decouvrons chaque jours. Au soir venu, nous nous promenons sur les rives de la Ljublijanica en observant les facades des maisons au style ancinen et sirottons des bieres aux terrasses des bistrots aux aires alternatifs en ecoutant des aires de guitarre romantiques.

Le dragon, l'embleme de la ville de Ljubjiana, veille sur le chateau
 Nous avons degotte un guide des Balkans en anglais, ainsi les informations qui nous manquaient, a Ljubianan lorsque nous observions les monuments, ne nous feront plus defaut. Avant de quitter la ville, Jean-Da ne peut s empecher de jetter encore un oeil au groupe jouant sans discontinuer des aires balkaniques a la Kusturica. L accordeon, la clarinette, le tambourin, la guitarre retantissemnt et emportent au loin ses pensees, un voile trancende passe dans ses yeux, il semble comme envoute, balancant doucement son corps d avant en arriere au rithme de la musique. L observant de loin discretement, j ai un frisson, comme au premier jour de notre rencontre. Qu il est seduisant mon homme, je suis sous le charme!

Il est prevu que nous descendions plein Sud sur Ig, puis que nous traversions les montagnes Suha Krajin et Koćevski Rog pour rejoindre la region de la Marche Blanche, appellee ainsi a causes de ses forets de boulots. Mais voila, alors que nous campons au bord de la riviere aux allentours de Ig, un promeneur s'arrete pour discuter. Ils vient des montagnes et nous deconseille cet itineraire. La journee pas trop de soucis, mais camper en foret pourrait s'averer dangereux, les montagnes sont le repere des ours. A ces mots Jean-Da change imediatemet notre cap, nous longerons les collines par l Est, cet itineraire est plus frequente et les fond des vallees habites attrient moins ces predateurs. Sa prudence payera, puisque la seule attaque dont nous aurons a souffirir sur le territoire slovene, sera celle d'une souris qui a grignoitte la sacoche de nourriture de Leo. Au matin, nous decouvrons un trous de 2 cm de diametre dans une sacoche supposee etre etanche. Jean-Da s emploiera a la reparer avec aplication et ses qualites hermetiques seront retrouvees. Pas d'ours donc!

Au bord de la riviere a Ig
 Pour atteindre la vallee ou coule la Krka, il faut d'abord monter et c'est la que nous decouvrons notre premiere route non alsphaltee, c'est assez etonnant, sur quelques kilometres nous n'etions pas certains d' emprunte le bon chemin. Nous traversons une foret et Jean-Da me fait remarque a quel point elle est silencieuse, pas de chants d'oiseau, pas de bruissement d'insercte. C'est etrange, presque lugubre! Le 14 aout nous franchissons notre 3000 eme kilometre. Nous nous accordons une longue pause au bord de la riviere dont l eau est d'une purete hors du commun. Quelqu'un c' est amuse a conscrtire un petit moulin. En cherchant un coin pour dormir, nous tournons en rond et echouons de l'autre cotre de la rive, dans ce qui semble etre une gargotte. Notre demande pour panter notre tente est acceuillie avec enthousiasme et nous nous installons sur les berges de la Krka sans deranger les pecheurs a la mouche avec qui nous partagons un pot. Pour feter nos 3000, nous nous offrons le restaurant, un plat unique de viande et de legume est propose et l'ambiance est a la bonne franquette. Ca nous va a merveille!

3000 km atteint, on s'repose!

Essaie de mime des 3000 km avec les doigts, peu concluant...


La Krka depuis le chateau de Zuzemberk


Le col est atteint, a nous a descente!

Nous laissons la Krka pour la Crmosnjica, apres avoir visiter le chateauz de Zuzemberk. Par endroits la riviere forme de petites cascades et la vie est toujours aussi rurale, bien que nous suivions une route assez frequentee, des potagers, de petits champs de mais, des arbres fruitiers, quelques vaches, des poules dans les cours des maisons, et toujours autant de foret et toujours autant de collines qui  nous promettent des itineraires vallonnes. Au terme d'une descente de plusieurs kilometres, avec vue plongeante sur une plaine immence, nous travercons Cromelji, puis passons a proximite de Tribuće. La Jean-Da a une illumination, il est a peine 17h00 mais allons demander pour passer la nuit. Nous ne sommes pas deja au centre du village qu'une voiture s'arrete a notre hauteur: "Je peux vous aider?" Jean-Da recite la  petite phrase magique notee avec precaurtion. La plupart du temps, apres un essais, on montre notre papier et notre interlocuteur comprend alors que l'on cherche a planter notre tente. Ne pronomce pas le slovene qui veut... cinq minutes plus tard, Primoz, parlant anglais, emmerge de la caserne des pompiers, nous annoncant qu'on nous a non seulement trouve une place, mais une maison encore! Nous sommes bouche bee!!! pas moins de quatre jeunes hommes s'arretent de travailler pour nous escorter a la maison ou QG des Rian Riders, les bickers du village.  La, nous passons plus d'une heure a discuter en attandant Bojan, le chef de labande. L interret que chacun porte a notre periple me (Leo) deconcerne, comment imaginer, dans notre organisation helvetique, s'arreter de travailer par simple envie de partager, s'informer, se rejouir avec l'autre? J'en profite pour poser des questions concernat le pays, j'apprend ainsi que les potagers, et autres champs de mais, apartiennent a des famille qui cultivent la terre comme complement de revenu d'un travil salarie. Pour des raisons economiques, un peu par tradition et par beaucoup d'amour de la terre, ces gens produisent une bonne quantite des denrees qu'ils consomment, biologique, economique, ecologique, un mode de vie! Bojan en sera la preuve viviant car il chasse, il fait son vin, son alcool, son vinaigre, fume son lard, boit son lait,  mange ses pommes, ses tomates, ses petits poids... et de tout cela nous ppouvons l'attester sur l'honneur car il nous fait gouter de tout. Cette joie de vivre, s'affale sur le canape-lit des Riders pour nous montrer ou  nous couchons, la tente? Pas question! Apres une douche, il nous enfile un T-shirt propre aux efigies du club et  nous montre avec fierte son bolide, nous explique ses itineraires, nous fait visiter le salon de coiffure de Vida, sa femme, sa cave a vin, son carnotzet, ses trophees de chasse, son garage, tout y passe.

Voici notre maison pour la nuit, le repere des Rian Riders

Primoz et Bojan devant le QG
Merci les Riders, Merci Bojan, Merci Vida
 Nous passons une soiree hors du commun avec Bojan et Vida a rire et a se caconter des histoires malgre l'absence de langue commune. Jean-Da est sans rival quand il s'agit de mime, il n'est jamais a cours d'idee de sujets a aborde, plein d'interret pour chaque chose, il ne se gene pas de signer les mots les plus conceptuels. Je l'admire pour cela. Bojan est deconcerte que nous ne sachons pas faire du cafe a la Turque. "C'est pourtant simple, de l'eau, du cafe et le tour est joue... enfin, demande a Vida de te montrer parce que moi, j'bois pas de cafe, alors j' sais pas le faire" nous dit-il en se servant un coup de blanc, apres avoir vide son verre d'eau avec une grimasse pour amuser la gallerie.

Nous partons le lendemain en priant pour que la route ne soit pas trop raide car nos sacoches sont chargees a bloque de toutes les vicuailles maison que Bojan et Vida nous ont offert. Jean-Da transporte un saucisson de cefs, chasse de l'annee, d'un metre de long et Leo une bouteille de jus de pomme et une fiolle d'alcool de pruneau aux chardon, cence soigne la chichi... On verra... C'est une renconte sublime que  nous avon faite, Bojan et Vida resteront dans nos coeurs. Ils sont la generosite meme, heureurx de partager leurs histoires, nous raconter des anegdottes, nous presenter leurs amis, comme si nous faisions, depuis longtemps, partie de leur connaissance. En territoire slovene, il n'y a pas eu un jour ou on ne nous a pas donne quelque chose,  nous avons meme eu du mal a manger au fur et a mesure les legumes offerts. Nous sommes ne train de recevoir une sacree lecon de vie, on apprend le partage, experimentons l'envie de faiore plaisir simplement sans rien attendre en retour, on decouvre la fierte ressentie pour son travail, pour ce que l'on produit. Comment rendre un jour la monnaie de toutes les pieces que nous sommes en train de recevoir? La gentillesse des personnes rencontrees dans ce pays colore mon monde (Leo), avec gaite. La ville est belle, simple, legere, la bonte environannante me donne le sentiment de porter la race humaine dans mon coeur, plein d'amour.

dimanche 12 août 2012

Slovenie: de Livek a Ljubljana

Avant tout, je (Jean-Da( tiens a vous dire que nous sommes entres en Slovenie sans avoir prit connaissance au prealable de quoique ce soit sur ce pays, nous n avons pas parcourut de guide tourisitique, nous avons donc decouvert la Slovenie sans preconstruit ni prejuge.

La ridicule route, par sa taille et son trafic, qui nous a permis de passer de l Iltalie a la Slovenie ne nous a posse aucune difficulte a la frontiere, puisque que les postes etaitent respectivement fermes. Le 8 aout, en matinee, nous nous nous trouvons aux portes de la Slovenie qui se trouve sur un col encaisse entre des montagnes dont les pentes sont abondemment arborisees, ce qui ne nous permet pas d avoir une vue sur ce nouveau pays.



Les premiers villages que nous traversons apres la frontiere nous surprennent, ce sont des villages montagnards, dont l economie vient de l agriculture, chaqu une des fenetres, de toutes les maisons sont fleuries de geraniums, les potagers sont soigneusement cultives, et sont tres esthetique puisque qu ils posedent autant de plants de legume que de fleurs. Dans les champs vallones, les paysans sont entrain de faire les foins, soit  a la feau, soit avec de petites motos-faucheuses. Desole pour le clicher, mais les premiers kilometres parcourus en Slovenie me font penser que je vais parcourrir le pays de Heidi. Tous l environnement qui m entoure est beau, nous sommes dans les collines ou l agriculture semble  a taille humaine, le foin est soigneusement range et stocke sur des petites structures en bois au milieu des pres, a l arriere plan, il y a les Alpes Julienne quasiment toute en roche. Nous descendons dans la vallee, passons a Kobarid et Tolmin en longeant la Nadiza, une riviere ou l eau est d un bleu intense, tellement bleu qu on pourrait croire qu elle a ete coloree.
A Tolmin, nous nous rendons a l office de tourisme ou nous sont remis de multiple cartes routiere du pays. Les dames de l office se prennent egalement le temps du temps pour nous traduire quelques phrase type en Slovene pour le bon fonctionnement de notre ballade du style " ou puis je trouver de l eau" ou " je recherche un endroit pour planter la tente".   

Voici le bleu intense de la Nadiza
A la fin de la premiere journee, nous sommes deja conquis par ce pays tant par sa beaute naturelle que par l ouverture d esprit de ses habitants. Le soir venu, nous sommes sur une route de montagne ou se succedent plusieurs petits villages toujours agreablement fleuris. A Most Na Soci, village de 50 personnes, nous nous arretons vers une maison ou deux hommes sont affaires dans le moteur d un petit tracteur. Je (Jean-Da( sort mon papier de l office du tourisme et essaye de demander de l eau en Slovene, les deux hommes ne comprennent pas de suite ce que je veux, mais seulement apres que j use du langage universel du mime. Un des deux nous dit de le suivre, il nous emmene a la sortie du village ou 3 robinets sortent d un mur, il nous ouvre celui ou coule l eau de source auquel tout le village s approvisonne. Lui s appelle Marijan, la 70 ene, il est vif d esprit. Depuis la place des robinets, nous avons une vue sur le village et sur la vallon ou il est niche. Nous lui demandons si nous pouvons planter la tente en designant les pres, sa reponse est rapide, venez dans mon jardin. A peine avons nous pose nos velos que Marijan nous propose de boire un cafe, il nous fait faire le tour du proprietaire en passant de l atelier, a la chaudiere de la maison, jusqu a son alambique.  Nous communiquons en allemend, il est enthousiasme par notre presence, il sort toutes les cartes de la Slovenie qu il possede, il agremente ces recits avec des photos pour nous faire decouvrir les endroits clefs de son pays. Cette premiere journee en Slovenie et Marijan nous ont convaincu de decouvrir un peu plus ce territoire, notre itineairaire ne sera pas en direction du sud-est, nous allons viser nord-est.

Le lendemain, nous partageons un derniers cafe avec notre hote et il est deja temps de le remercier chaleureusement et de prendre conge. Huala Marijan. A ce moment la, je (Jean-Da( suis perplexe et boulverse, j ai envie de pleurer tant l accueil qui nous a ete offert me touche, je suis triste de le quitter deja, d un autre cote, je suis tellement content d avoir vecu ce moment. Comment peut on s attacher si vite a quelqu un et etre dans la complicite? Comment gerer cette separation?    


Cafe du matin, preparer avec soin par Marijan, nous sommes sur son balcon avec devant nous une vue sur les montagnes

C est donc en changeant de cap que nous roulons direction Nord, en montant au col de Petrova Brdo que nous atteignons en apres midi. Nous faissons une pause dans le refuge du col, le tenancier, un homme plein de sympathie et d humour nous donne des indications sur le prochain col qui nous attend. Il nous dit que lui, lorsqu il essaye d y monter en velo, c est tellement raide qu il pousse son velo et lorsqu il entend une voiture venir, il emjambe vite sa monture, histoire de ne pas perdre la face, on rigole tous un bon coup. Cependant cette homme a la carure atletique, qui doit avoir 2-3 ans de plus que moi, ce qui me donne a reflechir, car lui n y monte pas avec son velo vide, qu allons nous faire avec nos velos charges comme des bouriques sur cette route?
Il nous dit aussi que le gardien du refuge du prochain col est un de ces amis et qu il nous laissera surement camper a proximite.


Que faire d autre que s extasier devant ce panorama, c est lui en tous cas qui nous a pemis de faire ces dixaines de montees

Notre gardien avait raison, la route serpente en s inclinant presque plus que ce que nous arrivons a pedaler. Je (toujours Jean-Da( roule a une vitesse de 3km pour un pourcentage de 15 pour cent, mais c est beau, plus on monte est plus la vue s ouvre, a chaque virage ou epingle une nouvelle decouverte. 20 minutes avant d atteindre le col, je dois faire une pose ravitaillement, je mange du sucre et de nombreux biscuits tant je n arrive plus a presser sur mes pedales pour faire avancer mon bouriquet. 
Arrives en haut du col de Bohin Seldo nous sommes certe fatigues, mais tellement heureux d etre la. Comme indique, c est avec un grand plaisir que le gardien du refuge du col nous laisse nous installer sur les terrains environment, les WC sont a disposition, quelle classe et quelle ouverture d esprit ces Slovenes!!!

Pendant que nous engloutissons notre souper, nous voyons arriver un couple de cyclos en haut du col, il s appoche de nous, nous demandant si il est permis de camper ici, si oui, si ils peuvent s installer avec nous ? Welcome
Ils sont polonnais, lui s appelle Tomek, elle s appelle Monika et il tire dans une remorque leur fille de 3 ans Alice. Nous partageons un bout de soiree ensemble mais allons rapidement nous coucher. 

Au matin, nous descendons avec nos nouveaux amis cyclos au lac de Bohinjsko et montons "encore' a la cascade de Savica.

Notre campement au matin avec nos amis polonnais au col de Bohin Seldo



Et oui, nous sommes en plein effort, mais regarder l arrier plan, la panorama nous a servi de carburant



Au soir venu, nous passons une seconde nuit avec nos amis cyclos, cela me fait du bien ( Jean-Da( de partager et de voir d autre voyageur a velo, de discuter de notre quotidien. Le lendemain, apres avoir gravi une autre montee pour changer de vallee, toute notre troupe atteint le lac de Bled. Nous nous permettons de faire les touristes, nous commencons par faire un pic nique de midi trop copieux pour reprendre la route, nous allons donc simplement rester un peu a la plage et nous baigner dans ces eaux bleues turquoise. En fin de journee, apres la ville de Bled, nos routes se separent, ils vont sur Kranska Gora alors que nous nous reprenons notre cap sud est pour aller  a Ljubjana.



La cascade de Savica

Depuis que nous sommes en Slovenie, je suis, nous sommes enivres, envoutes par ce pays. L environnement naturel nous a conquis ainsi que l etat d esprit des gens, qui sont vraiment conscient et preserve la nature qui est tres abondante ici.

Voici 2 jours que nous sommes dans la plus petite capitale d Europe, Ljubjana. La prochaine etape sera de rentrer en Croatie.


Italie: Ferrara-Polava

Nous quittons Ferrara par la digue longeant le Po et dormons dans un champs de peupliers. Contrairement aux commentaires plutots negatifs que nous avons pu lire sur la plaine du Po, nous sommes contents de renconrtrer plusieurs pistes cyclables qui nous ameneront jusqu a Padova. A mesure que nous nous rapprochons de la ville, la plaine est de plus en plus exploitee par l agriculture intensive du mais et d immenses champs d arbres fruitier s etandent au loin veines de routes, droites comme des i, empruntees par des camions presses d acheminer les recoltes, que nous evitons le plus possible car elles representent un reel danger pour les fourmis a deux roues que nous sommes. Merci le consumerisme, qui veut des legumes au meilleur prix? Une, deux vie? Qui dit mieux?
L echelle de notre nouvelle carte est trop grande, aussi les indications concerant les petits axes font parfois defaut. Cela nous donne l occasion d exercer notre italien pour demander notre chemin et comprendre les indications qu on nous donne avec gentillesse. A Consleve, Jean-Da a litteralement  "make the day" des grands-peres qui semblent passer leur temps assis sur les chaises en plastique des terrasses des cafes a regarder avec amusement la vie suivre son cours. Il demande sa route et s en suit une conversation interminable entre tous ces vieux monsieus afin de determiner le meilleur trace. Dans notre dos, a notre depart, nous les entendons encore se concerte et je  (Leo( crois que ce sujet de conversation est encore aujourd hui d actualite dans leur bouche. Quelle exitation nous avons cree!
Pour feter notre arrivee a Padova, Jean-Da prend un bain dans une fontaine publique (il existe des preuves filmees( et nous nous offrons une biere sur une terrasse de la rue principale. La fete prend fin avec l addition exorbitante que la serveuse presente a Leo, elle doit prendre sur elle pour rester digne! Du coup, quand Caro et Greg,  les amis qui nous avaient heberge avant notre depart de Suisse, nous rejoignent pour quelques jours, nous prenons soin de choisir des etablissements un peu excentres. D autant plus que nous avons tous les quatre en commun le peche de gourmandise et nous passerons un week end a faire bombance. Quel changement avec notre regime quotidien! pour accompagner les noccis, les pates, les pizzas et autres mets a la viande, la grappa coulera a flot sur fond de sujets hetiliques du style d ou viennent les ames? Nous decouvrirons aussi le Spritz, tres bon bien que nous ne sachions toujours pas ce qu il y a dedant et la joie des aperos a l italienne. Merci a eux deux pour avoir rompu notre quotidien et apporte un peu de renouveau dans nos habitudes. Et desole Caro pour les moustiques exc Le week end sera aussi l occasion de visiter Venise, cite magnifique et feerique, elle transporte hors du temps et prend des aires de Dolce Vita lorsqu on sort des grands axes tourisitques, Leo a la fievre photographique, Caro la fievre acheteuse, la belle paire! Padova n est pas en reste en ce qui concerne les monuments historique. Alors que nous prenons le cafe en observant les domes de l eglise Saint Justin qui semblent toucher le ciel, un pianiste distille des accords melodieux qui forment une toile de fond au vas et vient des passants affaires, comme dans un film, ils avancent dans leur quotidien alors que la musique emplit l air, nous sommes transportes. Nous n avons pas nous-memes checker le lien mais nous le proposons ici car pensons qu il doit s y trouver des choses interessantes: www.paolozarella.it. La ferveure des croyants venus demander le soutien de Saint Antoine posant leur paume sur son tombeau  et lui adressant leurs prieres silencieuses inspire le respect, les marches sont gorges de fruits qui donnent l eau a la bouche, les arenes romaines, l universite, les remparts... il faudrait plus d une semaine pour apperecier tous les tresors de cette ville. 

Leo aussi prend son petit bain, quel bonheure apres ce pedalage dans la chaleur!


L eglise Saint Justin au fond du parc ovale au centre de la ville


L eglise de Saint Antoine, lieu de pelerinage des fideles du monde entier demandant le secour du Saint sur son tombeau


Les rues parfois se terminent et un canal apparait, nos velos ne passeront pas partout finalement...


Loin de nous l envie d etre un tour operator, mais honnetement, emenez votre amoureuse pour un week end a venise (hors saison(, elle ne pourra que fondre


Les joyeux lurons, toujours attables!

Nous quittons Padova en longeant la Tergolo et la chaleur est quasiment insupportable, cela fait plus d une semaine que la temperature depasse les 42 degres, le pedalage devient presomptueux. Nous pensions avoir trouver notre lieu de campement mais une famille pechant des ecrevisses dans la riviere avoisinante, nous disuade de rester. Nous ne comprenons pas pourquoi, mais le coin semble etre dangereux. Ils nous dirigent vers un agrotourisme dont les proprietaires sont malheureusement absents. La nuits est sur le point de tomber alors on s instale au fond du parking, a cote du parc des ponneys et des chevres, sans leur accord. Au matin, bonne surprise, loin d etre faches par les libertes que nous avons prises, non seulement ils ne nous demandent rien pour la nuit, mais nous offrent encore le cafe et du gateau. Deconcertant de gentillesse! Que de serpentins nous avons pu faire a travers ces champs de mais gigentesques, notre carte n est decidement pas assez precise et c est a la bousole interne de Jean-Da que nous nous orientons. Il faut aller plein ouest, alors quand on croise une route qui va dans cette direction, on  l emprunte, c est tout. Cette metode nous vaut quelques detours... Le paysage est assez monotone et le plat de la route ne demande que peu d effort. Mais voila, ca donne le temps de penser et je  (Leo(  ne le realise qu a present avec un peu d etonnement. Il faut dire que quelques petites accoroches entre Jean-Da et moi, m ont donne a penser. Ma tete se met en marche et j entraine mon esprit a ne pas fonctionner a travers son esprit. On pourrait croire que la chaleur me tappe sur le systeme, ce qui, il faut bien l avouer, est un peu le cas et nous oblige a faire de grandes pauses a la mi-journee, mais la demarche reste interessante. Je n ai pas encore saisi moi-meme en quoi elle consiste, mais il me plait de penser que l observation et l ecoute des petites choses de l environnement nourrit mon ame. Ne pas comprendre est peut etre meme la cle de la demarche a vrais dire. Quoi qu il en soit, cela passe le temps, permet de s emerveiller de l humidite utrageuse d une riviere dans la fournaise du jour et appaise mon etre.

ON A CHAUD!!!!


La nuit suivante, nous la passons a cote du boiton des cochons, a l abrit du tas de fumier, le fermier peu enthousiaste par notre demarche, nous a case la. La chance ne peut pas toujours etre de notre cote, mais nous en avons use avec tant de decadance ces derniers temps que cela nous amuse plus qu autre chose. Nous nous dirigeons sur Udine mais decidons de contourner la ville par le nord, assez de grandes cites pour le moment, d ailleur une nuit en pleine campagne, juche sur une petite colline surplombant la ville, nous fait le plus grand bien et c est tout revigores que nous foncons en direction de Cividale sur une pente douce qui menage nos efforts. C est une cite medievale plein de charme et les berges de la Natisone, ainsi que le sirop offert par un barman a qui nous avions demande de eau pour nos gourdes, nous offrent un peu de fraicheur pour passer l apres midi. Bien qu on nous ait deconseille cet itineraire, trop raide, nous decidons de passer par un petit col peu frequente pour rejoindre la Slovenie. Nous sommes tres exites a l idee de changer de pays. Nous ne connaissons rien de cette nouvelle contree et notre soif de decouverte et au moins aussi grande que notre soif d eau par ces journees de chaleur intense. La montee, bien que peinible, nous ravit, dans la foret nous retrouvons les hauteurs qui commencaient a nous manquer, l ombre des arbres, l ambiance sauvage de la nature.
Nous croisons Cepletischis, petit hameau de maisons de pierres. En son centre un cloche surplombant l eglise, un monument au morts (il semble que les montagnes d ici ont ete temoins de batailles decisives de la premiere guerre mondiale(, et une ecole qui a notre grande surprise et plaisir, est encore en fonction. Sans soucis, une villageoise nous autorise a camper dans le preshaut, un autre riverain vient nous proposer de l eau et chaque habitant nous souhaite le bonsoir en passant pres de nous lors de leur ronde rituelle au lieu de rassemblement du village. La cloche de l eglise a sonne toute la nuit, et deux fois par heure encore, mais cela ne nous a pas derange le moins du monde, trop heureux que nous etions de coucher en plein nature dans un environnement typique et authentique. Au matin, c est exites comme des puces que nous rendons hommage a la statue de Boudha du monastere de Polava, nous allons entrer en Solvenie!