jeudi 18 décembre 2014

Thailande: Chiang Kong-Pai


Article publié par Léo

C'est la première fois que je traverse une frontière à vélo sans l'appui de Jean-Da...Et, je réalise à quel point le stress de l'inconnu est lourd à porter seule. Je suis heureuse de savoir que nous allons nous rencontrer de l'autre coté, ça me rassure. Et nous nous rencontrons plus vite que prévu, car, alors que je traverse la ville à la recherche du centre, je tombe tout naturellement sur le gourmand homme attablé devant une soupe de nouilles. Pour lui, comme pour moi, les quelques jours en solitaire au Laos, ce sont bien déroulés. Il va bien et me parait calme et serein. Nous nous installons dans le même hôtel dont la salle à manger, semblable à un pont de navire, et les diverses terrasses donnent sur le Mékong. Un cadre absolument idyllique où nous passons quelques jours, à déguster les spécialités locales, faire des provisions, discuter des projets de chacun, concocter des itinéraires, assister aux festivités de l'Anniversaire du Roi (le 5 décembre) et nous raconter les anecdotes de route (déjà). Jean-Da a la gentillesse de m'offrir son temps, et s'emploie à m'apprendre quelques rudiments de mécanique afin que les casses ou ennuis ponctuels ne se transforment pas en cauchemars quand mon mécanicien attitré sera absent. Merci Jean-Da pour ta patience et ta gentillesse.


A l'occasion de l'Anniversaire du Roi, 500 bonzes défilent dans la rue pour recevoir l'aunome journaliere.


Chiang Kong: un hotel hors du commun! Salut Jean-Da, bonne rout et que la Bonne Etoile continue de veiller sur toi!


C'est le coeur plein d'émotion que sont donnés les premiers coup de pédale. Jean-Da part au Sud vers Prachin Buri, où il prévoit de suivre une retraite méditative (Vipassana), alors que ma route suit le Mékong jusque vers la frontière Cino-Thailandaise. Comme le jour où nous étions partis de Suisse (la fameuse montée d'Epende), l'effort des montées apaise un peu mes sentiments, alors je force sur les pédales, me concentre sur la sueur et le souffle court et oublie l'oppression qui étouffe ma poitrine. Comme m'a dit une personne que j'admire énormément : J'essaie de voir cela comme le commencement de quelques chose de nouveau et non pas une fin.

A peine quelques dizaines de kilomètres parcourus et je tombe nez à nez avec d'autres cyclovoyageurs. Il en sera ainsi chaque jours jusqu'à ce que j'atteigne Chiang Mai. A chaque fois, c'est une bonne occasion d'échanger expériences, bons conseils, souvenirs de route, matériel, partager un repas ou offrir simplement un signe de main, de reconnaissance mutuelle. Autant de rencontres qui me rassurent, qui m'aident dans l'appréhension de ma nouvelle réalité de "Solo Female Traveling". Autant de boosters et de rappels que le voyage est beau, la route est longue et l'aventure merveilleuse... Merci à tous!!!

Thailande: Dans les montagnes peu apres Fang


J'use de la plus grande prudence afin de choisir mes lieux de couchage. La première nuit, je m'éloigne passablement de la route pour m'isoler dans un champs d'Eveas. Alors que je monte le camps, un homme apparaît dans le champ d'à coté, il récolte du bois pour la cuisine du soir. Mince, que faire? Devrais-je décamper ou compter sur la bonté des Hommes, rester et me dire que cet homme, pas plus qu'un autre, ne me veut du mal. Rapidement tout s'assombrit, la nuit tombe, je me glisse sous tente et m'endors instantanément, fatiguées des efforts du jour et de la pression des sentiments. 22h30, des lampes de poche éclairent ma tente et des voix m'appellent au dehors. Je fais le mort, elles insistent. Finalement je sors, essayant d'avoir l'air à la fois sure de moi et embêtée du grabuge produit "en plein nuit". Je jette un "what do you want?" et me sens instantanément soulagée en constatant qu'il s'agit d'un groupe de 3 personnes dont une femme, munis de petites machettes et allant d'arbre en arbre, les écorchant afin d'en faire couler le caoutchouc. Ils me demande si je suis seule, pas d'autre choix que de répondre par l'affirmative malheureusement. Je m'empresse d'ajouter que mon maris m'attend à Chiang Rai le jour suivant. Ils s'excusent et m'invite à rentrer sous tente et dormir sans soucis. Oui, l'expérience m'a donné une décharge d'adrénaline, cependant, le sommeil m'envahis si tôt la tête sur le matelas. Le matin, un homme (le même qu'hier?), coupe du bois dans le champs voisin. Il ne s'approche même pas, me laisse en paix cuire mon café et démonter le camps. Quand je suis prête à partir, il vient me souhaiter au revoir. Si l'Homme est un loup pour l'Homme, l'Homme thailandais est sens doute de ces louves qui adoptent des bébés humains!

Fatigué dites-vous?

Chaque nuit m'apportera son lot de belles expériences que ce soit bien cachée auprès d'un petit cours d'eau où je prend ma douche toute nue, dans l'enceinte d'un relais routier sous la protection d'une veille grand-mère qui va jusqu'à balayer un coin de foret où je puisse m'installer, dans la salle pastorale d'une communauté chrétienne Haka dans les montagnes aux environs de Frang, dans un pavillon inoccupé d'un Temple Bouddhiste, bercée des chants des moines et nonnes, méditant avec eux... Chaque soirée apporte son lots de jolis moments qu'ils soient partagés ou en solitaire, comme cette nuit noir constellée d'une multitude d'étoiles, alors que je traverse le parc naturel de Lanna. Un ciel si pure que la voie lactée semble à portée de main. Le paysage est surprenant. D'abord, la végétation recouvre tout, il en émerge des arbres d'une dimension impressionnante, dont les branches s'épanouissent en parasol jusqu'au dessus de la route. Les montagnes sont ici des sortes de rochers géant formant une importante colline qui, ayant à peine atteint le ciel, replonge vers la terre. Des images qui je ne m'attendais pas à voir ici, pensant que ce type de curiosités géologiques ne se trouvaient que dans le sud du pays.

Thailande: une nuit dans une communauté chrétienne peu apres Chiang Rai



Pendant que les roues tournent,l'esprit s'anime lui aussi... Je pense...

Sans public, s'agiter en tout sens devient inutile. Rester concentré (au sens propre du terme: centré sur soi, sur son action maître de soi), être soi-même, profondément, véritablement, sans négociation, avec conscience et consistance, sans peur des représailles, sans théâtre, ni attentes. Ne compter que sur son pouvoir personnel (merci Carole, la vie te rappelle  à moi sans cesse), ne s'appuyer sur rien d'autre... tenir doit sur ses pieds, dans ses propres souliers et cesser de s'illusionner du pouvoir qu'on croyait magique du tuteur auquel on était si attaché et qui guidait notre croissance. savourer toutes les bonnes surprises, les belles rencontres, les coups de pouces et les sourires, comme des signes à sa propre adresse, des cadeaux qui ne sont destinés, sans l'ombre d'un doute, à ne partager avec personne. Absorber les échecs, les "mauvaises expériences" aussi, prendre bonne notre des lacunes, des défaillances, assumer les pertes (aucune pour l'instant!Mes parents m'en reviendraient pas!), les égarements, les erreurs de jugements. S'apprendre, se découvrir, s'évaluer et déterminer ses propres besoins d'ajustements. S'épanouir, devenir soi, par soi-même, pour soi-même. Sortir du cercle infernal du jeu social, truffé  de règles implicites, d'attentes, de jugements, de comparaisons, de compensations, et de désillusions. Une démarche de longue allène, et à chaque fois que je sens le découragement pointer, je lui rétorque que je suis entrain d'apprendre, cela va prendre du temps, je ne suis qu'au début du chemin (certainement long et pénible) et ce chemin, j'ai choisi de le parcourir avec Diogene. Quel meilleur guide? Lui le premier clamait "Kosmopolites eimai" (je suis citoyen du Monde).

Quel cadeau! La vie m'offre décidément plus que je ne pouvais en attendre. J'en suis de plus en plus certaine, une force supérieure existe (un ordre cosmique), elle nous (ra)mène toujours invariablement et inlassablement, exactement là, dans la situation précise qui oblige à affronter ses peurs les plus tenaces, les blocages les plus instinctifs, à quitter ses positions de survie, à se dépasser, non pas par défît ou pour prouver quelque chose, mais pour grandir, devenir un Homme parmi les Hommes. Merci Bonne Étoile!

Thailande, région de Chiang Rai



Seul avec soi-même, réagir ne sert à rien, il s'agit D'AGIR. Et tout ce qui est entrepris, vécu, décidé, ne l'est que pour soi, par soi. Quelle énergie économisée en représentation! Et, que d'énergie dépensée en attention, en concentration, en affirmation, en action, en évaluation.


Pas le temps de m'embêter. Mon cerveau fonctionne plein régime. Mon amis Aurelien et sa compagne devraient venir me rejoindre dans le centre du pays dans quelques semaines et je passe mon temps à élaborer divers itinéraires afin de les rejoindre en temps voulu. Et si je passais par le Myamar? D'après mes sources (merci Zhenya), il est possible d'obtenir un visa par l'intermédiaire des agences de voyage à Chiang Mai. Après une entrée en ville plutôt réussie considérant qu'elle abrite quelques 200'000 habitants, je trouve rapidement une magnifique Guest House pour la nuit et part en quête des bureaux pouvant m'offrir ce service. Ce n'est pas chose difficile, cette ville pullule littéralement de touristes, c'en est inquiétant. Dans les rues, une personne sur deux semble être étrangère et les rues ne sont bordées que d'hôtels, cafés, restaurants, spa, salons de massage, agences de trek, points informations, boutiques de souvenirs... Le délais d'attente est d'une semaine environs car nous sommes malheureusement à la veille du week-end et ici, comme ailleurs, les congés sont respectés.

Thailande: Chiang Mai


Thailande, Chiang Mai: C'est le week-end, ce qui me donne l'occsion de quelques visites culturelles


L'atmosphère dans mon nouveau lieu de résidence est pour le moins détendue et sympathique et j'y passe des soirées amusantes dans une ambiance presque familiale savourant de délicieux jus de fruits frais, de la bière Leo (c'est son nom), des papayes, des bananes et autres délices exotiques concoctés par Mama, la tenancière. Cat devient instantanément une amie intime, on accroche et passons quasiment tous notre temps ensemble. Balades en villes, visites des marchés, repas... Cette magnifique personne pleine de dynamisme, d'inventivité et d'amour, me prend aussi en sympathie et m'entraîne dans d'incontrôlables fous rires, parsemés d'histoires incroyables tirées de ce qui semble pourtant être sa vie quotidienne. Voilà quelqu'un qui sait rendre sa routine extraordinaire!!! Depuis deux ans et demi, je transporte dans mes sacoches un maillot de bain, que je n'ai JAMAIS porté. Cat ne l'entend pas de cette oreille et m'invite au 7 ème étage d'un hôtel luxueux, sur le toit duquel une piscine entourée d'une terrasse boisée, offre une occasion de baignade dans une cadre privatif et très classe.

Smart n'est-il pas?


Ayant décidé de ne pas visiter la Birmanie pour des questions de timing trop serré, j'envisage de prolonger mon visa thailandais afin de pouvoir profiter de quelques jours en compagnie de mon amis Aurelien. Cat et moi avions été en repérage au service d'immigration, les bureaux se trouvent dans un petit bâtiment de plein pied, je peux venir ici le matin avec mon vélo chargé, le laisser devant l'entrée et la procédure devrait être réglée en quelques minutes. Le lundi matin donc, nous nous rendons à l'office, et on déchante. Des kilomètres de queue de touristes attendant leur tour nous ont précédé! "Prenez un numéro et revenez cette après-midi!": Génial! Pour me pas payer les 60 euro que coûtent l'extension de visa, je m'avise d'acheter une seconde entrée pour mon visa actuel, je sortirais ensuite de Thaialnde pour quelques jours, par l'une des multiples frontières entre ce pays et le Laos. A 15h30, on appelle mon nom, mon passeport est prêt à m'être restitué. Problème: malgré la nouvelle entrée, le visa actuel court toujours, peu importe que les jours déjà payés ne soient pas passés sur le territoire!!! Oups! Je prends mon air le plus abattu, confus, désolé et paniqué (pas très difficile) et ameute le guichetier: "ce n'est pas du tout ce que je voulais! J'ai du commettre un erreur, l'agence de voyage à travers laquelle j'ai booké un circuit au Laos, m'a conseillé de demander une nouvelle entrée mais j'ai besoin de pouvoir rester en Thailande quelques jours après mon retour dans ce pays... je vous en prie, aidez-moi... Que dois je faire à présent???". Passablement ennuyé par mon "incompréhension du système", l'officier appelle du renfort. Un homme fort gentil qui m'explique que les visas pour moins de 15 jours au Laos et en Thailande sont gratuit et que je n'ai pas besoin ni de faire la queue des heures, ni de débourser le moins centimes (ni de déranger les employés de cet office, déjà passablement occupés à stampler à la chaîne, les visas de mes compatriotes (un touriste sur deux dans ce bureau est détenteur d'un passeport suisse)). "Pardon, monsieur, merci monsieur, je suivrais vos conseils à la lettre, monsieur, veillez excuser mon erreur, monsieur". Un tampon CANCEL au travers de la nouvelle entrée en Thailand et je me vois restituer l'argent avancé pour ce travail. Résultat des courses, une journée de "perdue", des tracas administratifs pour rien, une page de gâchée dans mon passeport, pas d'extension de visa, ni de solution pour la rencontre avec Aurelien (round trip au Laos ou visa pour le Myamar)... mais une nouvelle incroyable histoire humoristique que Cat s'empresse de rendre encore plus légère et hilarante! Quelles aventures!

Les au revoir sont troublant. En quelques jours, nous avons tissés des liens très fort. On promets de se revoir, l'an prochain en Allemagne, le rendez-vous est pris! J'emporte avec moi deux baguettes de pain complet aux graines qu'elle est allée me chercher à l'aube, avant le déjeuner, juste pour le plaisir de me voir sourie jusqu'aux oreilles!!! Cat, tu es ma bonne fée des contes de mon enfance! MERCI pour les rires, les confidences, l'écoute, les cadeaux!

Thailande, dans la montée vers Pai: Et un sourire pour Cat!


Comparativement aux routes laotienne, les voies de communication thailandaises sont plus courues, et les véhicules sont ici plus luxueux que chez les voisins et ce particulièrement aux abords des villes de moyenne importance. Toutefois, je me sens en sécurité sur la route. Pendant deux jours, j'escalade les cotes menant vers Pai. Ancien head quarter de la clique Hippie, devenue à présent, un lieu plus que branché, certes "chill out" et relaxe mais surfait et  ayant perdu son authenticité. Il est impossible de dénombrer les pouces en l'air et les encouragements qui me sont lancés depuis les scooters loués par de jeunes backpackers en quête d'aventure, affublés de vêtements ethno tous plus excentriques les uns que les autres, qui me dépassent. Les mini-bus touristiques, les camionnettes de livraison, les motos conduites par des locaux et les véhicules privés m'offre aussi leur support. Je paie de ma sueur, mais la route serpentant dans la foret n'est pas lassante, j'éprouve un réel plaisir dans cet univers paisible. A chaque village, les cafés destinés aux étranges, s'étendent le long de la route principale, étrange... Et leur coté "stylé" devient de plus en plus marqué à mesure que j'approche du saint des saints, The Place to Be! Je traverse la ville rapidement, ce genre d'endroit ne me convient pas, trop de monde, trop dénaturé, trop tourné vers le tourisme, trop de tout! Je campe près d'une air de repos routière, sous la bonne garde du veilleur de nuit du dépôt des cantonniers et projette de continuer ma route au matin.

Magré l'effort, pas de nausées, ca n'a pas l'air d'etre le cas pour tout le monde?


Au réveille la faim me tiraille, j'entreprends de me concocter une énorme soupe de pâtes pour le déjeuner, c'est là que je constate que mon réchaud ne répond plus. Coup de stress, me voilà seule devant un problème que je ne sais pas résoudre. Confrontée à mes incompétences, mes lacunes, mes faiblesses, l'anxiété monte. "Reste calme Léo, il n'y a rien de grave, personne n'est blessé, personne n'est malade, il n'y a pas de dommage irréparable, et si tu ne peux plus cuisiner, tu ne vas pas mourir de faim, il y a des petits bui-buis tout au long de la route (la nourriture est super bon marché), et tu peux toujours acheter du pain, des céréales et autre produits en ville pour les pic-nic froids". J'ai beau démonter la pompe, lubrifier le joint, démonter le clapet anti-retour et le nettoyer, démonter l'aiguille et vérifier qu'il n'y a pas de saleté qui obstrue l'arrivée de carburant... rien n'y fait, aucune pression, aucune flamme, rien! Pour couronner le tout, la fermeture éclaire de ma veste se casse et je n'ai pas de pince pour la réparer. Après 3 cafés et un nombre semblable de cigarettes (des fois que les solutions apparaissent dans le marc ou la fumée??!!), je décide de retourner à Pai (2km) et de chercher un magasin de camping, on m'aidera sans doute à solutionner mon problème. D'abord: Manger, une soupe de riz aux champignons dans la rue me comble de plaisir. Puis: Un mécanicien me prête sa pince, et un problème de réglé. Sur les conseils d'un réparateur de vélo, je me rend près de la rivière dans l'espoir de trouver un magasin de camping. Rien, mais quelques tentes sont plantées aux abords, peut être pourrais-je y trouver quelques touristes-campeurs comme moi, prompts à me conseiller? Je me retrouve nez à nez avec deux allemands rencontrés hier et qui m'avaient déjà salués dans la montée...il n'y a pas de hasard! Ils me présent à Tom, un cyclonaute des États-Unis, dont la "tchatche" n'a d'égale que la puissance du carburant qu'il se propose de verser dans ma bonbonne. Il m'aide à démonter (ça fait beaucoup de démontages pour une seule journée!) entièrement le réchaud, Je change la ouate et finalement, après avoir nettoyer toutes les pièces une fois de plus, laisser brûler la chose une demi-heure durant et trouver la buse adaptée au combustibles super puissant qu'il m'offre, le réchaud fonctionne à nouveau parfaitement! Merci amis voyageurs.

Il est presque 13h00 et reprendre la route maintenant est quasiment inutile, sachant que le soleil se couche ici vers 18h00. Je décide de planter ma tente près des leurs pour la nuit, dans cette environnement peuplé de touristes chahutants, bercé de musique électronique, décoré à la façon "New Age", hyper connecté à travers le web (ce qui me donne l'occasion de publie ce message soit dit en passant)... en un mot le genre de lieu exacte que je pensais furie ce matin. Ça pourrait être pire ceci dit, je pourrait me trouver dans un endroit insécure, plein de menaces, au milieu de nulle part, il pourrait neiger, faire froid, je pourrait être trempée, affamée et frigorifiée... et me trouver en procession d'un réchaud inutilisable et d'une veste qui ne ferme pas. Chaque médaille comporte deux face! Belle leçon!


Thailande, Pai: Surfait dites-vous?



2 commentaires:

  1. C'est toujours avec autant de plaisir que je prends le temps de lire tes (vos) aventures ... c'est un peu voyager en votre compagnie,
    Que votre bonne étoile continue de te protéger, et Jean-da aussi,
    Biz

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  2. Joyeux Noël les amis cyclos! Une larme a glissé le long de ma joue en lisant ce dernier récit. Merci Léo et bonne route...pour 2015

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