Le 2 novembre, nous entrons sur le territoire grecque ou 2 faons se promènent au milieu des douaniers.
Nos
premiers coups de pédales en Grèce ont été marqués par des attaques de
chiens. Ils sont gros et en bande. Leo use des ses munitions, depuis la
Croatie, nos vélos sont équipés d'un petit panier au guidon contenant
des cailloux, elle arrive maintenant à lancer des rafales telle une
mitraillette. On a également, durant les premiers jours, mis une stratégie
sur pied, un de nous lance des cailloux et l'autre prend son bâton
pour les tenir à distance. Après quelques jours, ces résolutions ont
été abandonnées, maintenant lorsqu'on voit un ou plusieurs chiens qui nous
courent après, on s'arrête, on sort un cri puissant et on soutient un
regard déterminé et cela suffit à les arrêter, certains repartirons
même la queue entre les jambes.
Notre entrée en Grèce a également été marquée par des conditions
climatiques favorables au cyclonomadisme. Les température varient en
journée entre 15 et 22 degrés et la pluie s'est montrée de manière
timide. Ces éléments devraient nous aider à avaler les kilomètres,
pourtant la douceur de vivre nous invite à faire de nombreuses pauses et à
profiter de découvrir les différentes facettes de ce pays.
Pour
ceux qui sont intéressés par notre itinéraire, depuis Florina, nous
avons roulé en direction d'Edessa, Pella pour ensuite faire une grande
pause à Thessaloniki. Depuis là, nous sommes descendus sur Poligiros,
Nikiti, Lerissos, Ouranopoli, Stravos pour arriver hier sous la pluie et
les rafales de vent au village de Nea Peramos.
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Les collines et le lac Vegoritida, palette de couleurs indescriptibles |
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Les Colline arides en arrivant au village de Kelly |
Voici les découvertes significatives que nous avons faites sur ce
territoire. Sa population, les grecques que nous avons rencontrés ont une
attitude bienveillante et serviable. Les tenanciers, les
employés d'établissements, les passants prennent du temps pour
répondre à nos questions, lorsque nous sommes à la recherche de quelque
chose de spécifique, ils quittent leurs occupations pour nous accompagner
au point d'eau, au magasin de carte routière...si on ne comprend pas
leurs explications.
Nous avons fait de chouettes rencontres.
Par
exemple à Pella, ancienne cité d'Alexandre le Grand, Dimitros et sa
femme, Rusa, nous ont réservé un accueil exceptionnel. Il nous à trouvé à
la nuit presque tombante, nous étions au bord d'un canal entrain de
prospecter un endroit ou passer la nuit. On se salue, en désignant le
canal il nous dira fish, le seul mot d'anglais qu'il prononcera. Il est
passionné de pêche. Lorsque je lui demande en mimant ce qu'il en pense
si on campe au bord du canal, sa réponse est catégorique, non. Il monte
dans sa voiture en nous faisant signe de le suivre. On traverse tout la
cité de Pella derrière sa voiture et il nous met à disposition un
terrain en face de sa maison. Lorsque la tente est montée et que nos
couchettes sont prêtes, il nous invite à manger chez lui. On entre dans
sa maison, la table est prête, il y a 12 poissons de rivière grillés, du
fromage, des patates frites, de la salade. C'est lui qui a cuisiné pour sa
femme et nous. Pour accompagner ce festin, il nous servira 2 verres d'ouzo. Nous passons la soirée à mimer, à parler dans notre propre
langue, on rit, l'ambiance est calme, amicale. Dimitros est un sage
personnage de 50 ans, son accueil est simplement généreux et cela nous
fait du bien, il n'y a aucune attente si ce n'est l'envie de partager
une soirée, un instant magique et simple. MERCI.
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Quizz cherchez l’intrus? |
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Dimitrios, Rusa et leurs fils el Bandito |
La nuit avant d'arriver à Thessaloniki, nous établissons notre camp dans
un village dans l'enceinte du terrain de foot. Yannis le gardien des lieux
est enthousiasme de notre périple. Il nous ouvre des WC et dévalise sa
cantine malgré nos protestations, il vide ses étalages pour nos remettre
nourritures et boissons. Yannis et une voisine entretiennent avec nous
des discussions en grequoanglophone jusque tard dans la soirée. Au
matin, impossible de partir avant de prendre le petit déjeuner chez la
voisine qui nous attend.
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Yannis et sa fille, on espère que sa cantine n'a pas fait banqueroute |
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Les biscuits maison d Evangelina pour le petit déjeuner sont un délice |
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Murailles du château Ottoman et une des nombreuse églises orthodoxe de Thessaloniki |
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Thessaloniki, megaville ou pour changer on a du emprunter une voie rapide |
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Mosaique très fine de la Rotonde, vestige romain à la base, utilisée comme mosquée, maintenant église orthodoxe |
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Rotonde, Thessaloniki |
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Bazar Thessaloniki |
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Notre hébergement a la "Littel Big House" ou les cafés grecques sont compris dans le prix de la chambre, Leo adore le café froid grecque et cela se voit, non? |
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Campement insolite, sur la route en direction de Poligiros |
Cote panorama, la Grèce recèle de nombreuses richesses, des collines
semi arides avec des variations de couleur indescriptibles, passant du
jaune cramoisi de l'herbe brulée par le soleil au vert tendre des
oliviers. Les bords de mer découpés par les rochers recèlent de
nombreuses criques sableuses, accueillant une eau turquoise et coté
terre, des collines d'oliviers à perte de vue.
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Colline et mer |
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lever de jour à Nikolasos, notre camp se trouve dans la cour de l'église |
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Ce n'est pas notre route, c'est juste qu'on a vu une chapelle sur une colline et qu'on essaye d'y grimper pour passer la nuit, on fait l'hypothèse que le panorama de la haut doit être pas mal. |
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Pas mal en effet, c'est une chouette récompense car il y avait une montée de 20 % pour l atteindre |
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Bon ok, on s'installe un peu, il faut dire que là haut, il y avait des tables, des chaises, un robinet en fonction, une vue sur la mer et le Mont Athos. C'était tellement bien, qu'on y a dormi 2 nuits. On a fait une royale journée farniente. |
Un jour alors qu'on s'était rendu à la frontière avec la péninsule d'Athos, où il faut un permis, et seul les hommes peuvent l'obtenir, pour
visiter les nombreux monastères orthodoxe, nous rebroussons chemin pour nous
arrêter dans le village de Nea Roda. A la vue du panneau "site
archéologique", on prend le chemin en terre car autour des sites, il est
aisé de camper tranquille. A coté des vestiges, il y a des personnes
qui récoltent des olives, afin de ne pas monter notre tente sous leur
nez, on rentre dans la culture et leur demandons se qu'ils pensent si on
campe dans les environs. Ils nous répondent qu'on peut rester au milieu
des oliviers, on pose nos vélos et allons les aider. Comme c'est la fin de
journée, ils nous invitent en plaisantant à travailler le lendemain avec
eux. On les prend au mot et découvrons durant toute la journée du
lendemain comment on procède à la récolte des olives. C'est un agréable
moment avec, à sa pause de midi, un repas beaucoup trop copieux.
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On s'arrête dans un pressoir pour acheter de l'huile d'olive extra vierge et extra fraîche du jour, enfin de la minute même. |
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Leo a goûté les olives de l'arbre, c'est vraiment dégueu |
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Au boulot, on tape sur les branches à l'aide d'un bâton pour faire tomber les olives sur la bâche. (Ces personnes nous on remis un litre d'huile d'olives, on se balade maintenant avec 2,5 litres, on est pas des chasseurs de gramme comme tout bon cyclo, on collectionne les litres non seulement d'huile, mais on transporte encore du rakia d'Albanie et un litre de ouzo offert par Dimitrios) |
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Ma pauvre Leo c'est bricolée les mains au boulot, elle exhibe maintenant fièrement ses cloques |
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Voici les petits "Sites Archéologique" où c'est facile de camper, cependant ce matin à Lerissos on a croisé les archéologues pas très content qu'on fasse des photos de leurs fouilles |
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Dans ces WC la, pas de soucis d'oublier que en Grèce, on ne jette pas le papier dans la cuvette |
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La borne frontière avec la péninsule de Athose, sa rigole pas, il y a même les forces de l'ordre qui surveillent le secteur, car ni femmes, ni poules ou vaches sont admises. Je me demande s'ils mangent avec UNE fourchette |
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A la douche, eh... enfin a la lavette |
Mise à part les journées trop courtes de novembre qui nous obligent a
établir notre camp entre 16h et 17h, souper à 18h dans la nuit pour
aller se coucher à 20h, tout se passe bien. On dort énormément, de 20h à
6h du matin.
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Mon copain le chien, il n'en a pas fallu beaucoup pour qu'il fasse partie du voyage celui-là, la séparation fut dur,surtout qu'il nous a suivis un bout. |
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Photo fraîche du jour. C'est chouette de partager nos aventures avec vous, mais quel boulot. Rédaction du brouillon de ce message sur la Grèce |
Pour la suite, on va rouler en direction de Alexandroupoli et rentrer en
Turquie par la frontière au nord pour visiter la ville de Edirne.
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