jeudi 12 juillet 2012

Italie: Latté- La Spezia

Le passage de la douane se fait sans qu'on le remarque. Le batiment est desert. Léo est un peu décue. Une frontière, on devrait marquer le coup! Jean-Da dit qu' il y aura assez de frontières ou on nous embetera, nous demandera de vider nos sacoches et chippottera pour un tas de trucs. On passe notre permière journée sur sol italien à la plage de Latté, magnifique crique ou les vagues se brisent sur les rochers puis viennent déposer leur écume sur les galets de la plage dans un bruit cristalin. Sur les pants des montagnes avoisinantes de multiuples ruines de monuments anciens gettent le large. Jean-Da les observe assiduement à la jumelle, l'eau est d'un bleu intense qui va du turquoise au marin presque noir. C'est aussi à Latté que nous expérimentons notre première nuit à la belle étoile entre deux coques de barque retournées sous une lune presque ronde qui se reflète depuis l'horison jusqu'à la rive.

Notre première nuit à la belle étoile sur la plage de Latté


Notre campement au matin

La cote italienne est beaucoup plus typique que la cote d'Azure que nous venons de traverser. Malgré  l'abondance de touristes et ll'omniprésence des plages privées à entrée payante, les villages restent à taille humaine. Les maisons n'ont pas, encore du moins, cédé la place à de grands complexes hoteliers, ni à des villas préstigieuses donnant directement sur la mer. Toutefois, nous avons pu observer plusieurs ports en construction et craignons que dans un avenir proche, cette cote aussi soit complètement colonisée par les estivants et que le payage se modèlent au gré des besoins de ce businesse. Pour l'instant, ce qui fait le charme de ces cotes, c'est leur coté typique. Les villages se nichent au creux des criques et sont surplombés de clochers d'églises touts plus hauts les uns que les autres et d'ou sortent chaque heure pleine des mélodies inédites. Les ruelles pavées sont étroites, sans doute pour garder la fraicheur et des forts, les pieds dans l eau, témoignent du pasé maritime des lieux.

Nous sommes partagé entre deux envies, celle de pédaler rapidement jusqu'à Gène afin de quitter cette cote touristique, chère et encombrée, et celle de nous reposer, car la semaine derniére nous avons traversé la cote d'Azure à un rythme soutenu et nous sommes un peu fatigués.  Il nous est difficile d'admirer la beauté du paysage parce que la plupart du temps nous sommes sur la route aux cotés de hordes d' autoimobilistes et de scooters/motos et nous devons etre attentifs à notre conduite. La meme sène se rèpéte encore et encore tout au long du rivage. On monte sur un éperon rocheux ou les vagues viennent s'échouer en contrebas, puis on descend vers un village bordé de plages au parasols bien allignés et puis ca recommence.

Laiguéglia et son église sur dimentionnée

La cote étant peu propice au camping sauvage nous avons affiché notre pancarte traduite en italien (asez approximatif) et le deuxième soir, c'est Francescia qui nous propose son jardin. Elle, son maris et leur fille vivent à Laiguéglia en été et à Gène en hiver. Sans se poser de question, ils nous proposent un emplacement avec vue sur la mer sur leur terrasses, une douche et le partage de leur souper, bien que Jean-Da ait essayé, assez maladroitement il faut bien l'avouer, de leur expliquer de but en blanc qu'on avait de quoi cuisiner ce soir. Ma fois quand on a trois mots et demi de vocabulaire à disposition, ca facilite pas le dialogue. Heureusment nos hotes parlent anglais et nous nous regalons ensemble autour d'un bon repas dans la douceur de cette famille très unie. Connaisant bien Gène, ils nous informent sur les choses à visiter une fois que nous y seront. Ils nous eclairent également sur l'origine de ces immenses églises somptueuses. Du corail avait été trouvé à une certaine époque et au lieu de s'enrichir personnellement, les marins ont mis l' argent dans la construction de ces édifices. Ils nous enseigenent quelques mots d'Italien et partagent volontier quelques annégdottes de leur quotidien avec nous. Comble du luxe, nous prenons notre café (italien bien sure) sur leur terrasses face à une lune ronde et rouge orangée émergeant des flots. Tout parait si serain et tranquil, l'attention et le soin que les membres de cette famille se portent les un les autres et meme à leurs animaux domestique et à leur cadre de vie me touche (Léo).

Levé de soleil depuis notre tente sur la terrasse de Francescia

Pour ma part (Léo), la cote italienne me semble parfois un grand marathon de pipi, manger, dormir. Quand nous me cherchons pas un lieu pour passer la nuit, c'est une place de pique-nique ou alors des toilettes publics. Ce qui nous vaut quelques poses café parce que ca presse trop. Ca nous donne l'occasion de gouter le café italien qui, on doit le dire, est vraiment délicieux, domage du peu. C'est peut etre pour cela que les WC publics sont quasiment inexistant, pour insiter les gens à prendre un moment pour s'offrir un café. Globalement sans vouloir donner dans le cliché, les gens ont l'aire moins stressés ici, on est moins dans le "Oh, mon dieu, faites attention à si, faites attention à ca!", on use de bon sens. Et lorsqu'on demande s'il n'y a pas de risque avec la police si on dort au bord de la plage, les gens ont tendance à éclater de rire et se tappant sur les cuises: Vous n'etes pas des fugitifs!?! Bon alors, qu'est ce que vous voulez qu'ils vous reprochent?".


Deuxiéme nuit à la belle étoile, au petit matin quelques gouttes nous surprennent


Détail sordide à l'attention spèciale de Charly. La cote a été aussi le lieux de la premiére crevaison aisni que de la premiére chute de Léo, sans aucune gravité ni l'une ni l'autre, nananinanére!!!...


Première crevaison, heureusement trou repéré en deux seconde et rèparage effectué en 10 minutes crono, on est déjà des pros!

Marco un cyclojongleur rencontré sur la route, merci pour tous ses bon plants partagés. Son site à consuler: http://www.pacomachine.blogspot.it/ ou pacomachine.com

Gène est une immense fourmilliére ou grouille une population éthèroclite et une horde constante de véhicules vrombissant et klaxonahùt. Toujouts sans cliché, il faut avouer quye les italiens ont tendance à s'en servir abondamment et pour dire tout et n 'importe quoi de CIAO à VA TE FAIRE... A nous de deviner. Nous faisons les touristes une journée à Gène et Léo goute sa première pizza italienne dans un fast food (elle a honte mais bugdget minimal, alors...)

Le port de Gène

On s'échappe enfin de la cote, pendant  trois jours on herrent dans les montages surplombant Gène hèsitant entre deux destinations: Parmes ou Florence. Ayant finalement opté pour la seconde (désolé Caro je n'ai pas réussi à t'atteindre), on redescenmd sur Chiavari à travers des forets de chataigners, Léo s'en lèche les babines mais ce n' est pas encore la saisons. Nous nous vangeons sur les pasteques que nous achetons à la pelle et dévorons allégrement. Jean-Da est définitivement vainqueur au jeu du crachage de pépion mais Léo adore perdre à ce jeu car ca nous permet de bonnes séances de fou rires. Nous sommes content de retrouver un peu le calme des montagnes après ces semaines cotières. Léo se sent plus ouverte à apprécier ce qui l'entoure et plus serraine moralement. Le soir, nous sommes surpris par un étrange phénomène. Les sous-bois sintillemnt. Tout d'abord inquiét pour notre santè mantale ou la fraicheur de la nourriture que nous avons ingurgitè, nous découvrons ensuite qu'il s'agit d'insectes  volants, qui émettent des clignottement lumineux. Ils volent de facon aléatoire si bien qu'il est impossible de prévoir ou se produira la prochaine clarté. Quel spéctacle! Les villages plus reculés sont toutefois très vivants, des épiceries et autres cafés continuent d'exister dans chacun d'eux et le dimanche nous avons observé les villageois se regroupant sur les bancs des places principales pour discuter avec simplicitè. Certe les montées sont rudes mais depuis les hateurs nous avons des points de vue imprenables sur la mer et les petites villages cotiers.

Et un spot magnifique trouvé par jean-Da, un!

Nous traversons le parc natuel des "Cinques Terre" en empruntant les routes en hauteur ce qui nous offre un spèctacle magnifique du panorama. La route a été coupée par un glissement de terrain et nous devons décharger nos vélos et passer le torrant, maintenat à sec, en les portant. C'est assez impressionnant et nous ne pensions pas etre confrontés à des routes coupées avant l'Hymalaia. Disons que c'est une avant gout... Ici les coins à l'abri des regards font foisons et Jean-Da trouve chaque soir un spot avec vue sur la mer digne des hotels les plus chics, pour planter notre tente. Nous nous offrons meme une escapade balnéaire à Riomaggiore et une immense pizza sur laquell enous nous jettons mais qui nous vaut des crampes d'estomac le lendemain.


Devant le trou béant de la route



La reserve narutelle des "Cinque Terre" quelle découverete, vraiment ca vaut le coup si vous cherchez une déstination pour vos prochaine vacances

Nous avons à present rejoint La Spezia et comptons poursuivre plein est, direction Florence.



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