vendredi 11 juillet 2014

Mongolie: Ulaanabaatar

Après tant de nature et d'espace sauvage, nous n'arrivons pas à imaginer ce que nous allons découvrir à Ulaambaatar. Les 30 derniers kilomètres avant d'atteindre le centre sont carrément diffèrent de ce que nous avions vu sur notre route. Bâtiments divers, quartiers de maisons, petites habitations faites de matériaux de récupération ainsi que de nombreuses yourtes englouties dans un milieux urbain. La Peace Avenue par laquelle nous arrivons le 29 juin, sectionne le quartier moderne en deux, tours de verre, écrans géants publicitaire, route à 4 voies, trafique intense qui bouchonne, feux rouge, klaxon, sirène de police, nous voilà donc à la capitale Mongole.

Ulaambaatar depuis le memorial de Zaisan


La place Sukhbaatar

Nous démarchons les nombreux hôtels, mais comme souvent c'est Leo qui dégotera la meilleure affaire. Les décorations de la chambre sont toute en coeur, soit rouge ou blanc sur fond de mur de meme couleurs. Le toute est neuf, agencé d'un écran plat et d'une bouloir, c'est le meilleure rapport qualité prix trouvé. On ne se plaint donc pas.

On fait un rapide repérage des alentours, on trouve une cantine populaire ou l'on nous sert des plat typiques au prix local, une banques pour retiré de l'argent car en arrivant, nos poches étaient vides, on fait des courses afin de grignoter quant cela nous chante.

La LOVE room!

Lorsque qu'on rentre sur le territoire Mongole, nous avons 7 jours pour se faire enregistré à la police de l'émigration. C'est à vélo qu'on s'y rend le lendemain, toutes les artères du centre ville sont bloquées par les voitures, nous roulons sur les trottoirs et pédalons en directions de l'aéroport, soit 15 kilomètres depuis le centre-ville. Nous nous pointons 17 jours après avoir franchit la frontière, en plus, nous demandons une extension de visa. Nous obtenons 30 jours de prolongation et l'enregistrement s'est fait automatiquement en meme temps, sans nous demander d'explications, cool ce pays!!!

Nous restons dans les démarches administratives en essayant de faire un second visa chinois. A l'ambassade on nous apprend que si nous sommes munis d'une lettre d'invitation, nous n'avons pas besoin de faire un itineairaire ecrit journalier en citant chaque lieu visité et les endroits ou nous porjettons de passer nos nuits (réservations d'hotels). On prépare donc notre dossier, en remplissant le formulaire de demande, Léo trafique des faux billets d'avion, on fait des photocopies des documents usuels, on prend contacte avec Liou qui nous a hébergé en Chine en lui demandant si il peut nous fournir une lettre d'invitation, sa réponse est positive. Notre dossier est prêt. Mince, le soir nous remarquons qu'il nous manque à nous deux, une preuve de solvabilité. Nous envoyons en urgence un mail à nos logisticiens recpetif, soit ma soeur Beatrice et le frère de Léo, Baptiste. On leur demandant de nous procuré un relevé bancaire qui arrivera sur nos boite mail quelques heures plus tard. Un grand merci à ces deux membres de nos familles qui s'occupe de notre administratif en Suisse et sur lesquelles on peut toujours compter.
Un fois à l'ambasade, ils refusent notre demande, ils prétendent qu'on doit fournir un itinéraire journalier ? On ne comprend pas, car la meme personne nous a dit 3 jours plus tôt que cela n'était pas nécessaire si nous avions une lettre d'invitation. En urgence toujours, accroupie dans un coin de l'ambassade, on rédige un planning un tant soit peu bancal. On y introduit quelques nom d'hôtel dans différentes villes de Chine pompés du guide, on écrit que l'on souhaite resté un mois et demi chez notre ami chinois. La personne en charge des demandes, observe notre hypothétique itinéraire d'un drôle d'oeil. Je (Jean-Da) brode ouvertement : oui, oui, nous avons besoin d'un visa de 3 mois, nous sommes tombés amoureux de la Chine, nous allons faire un stage de un mois et demi de taichi, votre pays est tellement beau, tellement grand, que nous souhaiterions avoir en plus un second mois et demi pour le visiter. Comme réponse, je reçoit un sourire que je n'arrive pas interpréter, soit elle sent que je me fous d'elle, soit elle est convainque... Affaire à  suivre. Quelques jours plus tard, on recoit la réponse, oui, oui, cela a marché puisque nous avons obtenu 3 mois de visa!!!

Entre temps nous savons que Sanne et Michiel (Cyclos hollandais rencontrés dans le Gobi) arrivent aujourd'hui à Ulaanbaatar. Nous restons connectés toute la journée pour recevoir un mail de leur part afin qu'on puisse aller les chercher et les diriger sur notre hôtel. En début de soirée, toujours pas nouvelle d'eux, nous décidons de faire une ballade. On passe par la gigantesque Place Suhbaatar (Place du Parlement) pour assister à un concert. On s'est trompé de jour, c'est pas aujourd'hui pour la musique, par contre peut avant la tombée de la nuit, c'est notre couple de cyclos Hollandais qui arrive. Ce retrouver comme cela,  dans une ville de 1,5 millions d'habitants, n'est pas hasard, c'est de la Magie. Nous n'avons pas eu besoins de leur montre notre chambre coeur pour les convaincre, la leur est garnie de grands miroires au plafonds et murs, ils sont enchantés.
Sukhbataar, en premier plan la stature de Chinggis Khaan, dans le fond, le batiment du Parlement

A peine installés, on va boire un bière pour fête nos retrouvailles, en rentrant à l'hôtel la musique nous attire dans un karaoqué, on se fait inviter à pousser la chansonnette et à boire un autre verre. Les salles sont privées, elles peuvent accueillir quelques 10 personnes, il y a une sono d'enfer et bien entendu l'écran plat ou défile les sous-titre de la chanson choisie. Dans le boxe ou nous avons été invités, il y a une homme entre deux âges et 4 femmes d'âges différents.  Après une vingtaine de titres, nos hotes nous propose gaiement de se rendre au night club. A l'entrée, l'ambiance est électrique, sa pousse, sa s'empoigne un peu, il va falloir rester vigilants. On danse un peu, on offre la tournée à nos amis d'un soir et voila que le dance floor se vide, c'est le moment des slows. Pour une raison inconnue, notre amis mongole voit rouge, il empoigne une bouteille dans chaque main, avec lesquelles il frappe un premier jeune assis près de nous pour ensuite envoyer un puissant coup de boule à son voisin qui a la carrure d'Hercule. Le choc fait un bruit sourd et fort. Hercule saigne du visage, il voit rouge, violet à son tour, et saute sur "notre ami". Le coup parte de partout, les gens autour viennent donner leurs grains de sel, ça part en baston générale. On n'essaye de séparer les combattants, inutile, ils sont saouls et veulent cogner, on dégage. Que faire? Partir et laisser "notre ami" se dedrouillé? On se sauve, mais Michael et Sanne réussissent à faire sortir "notre ami" en douce. On lui dit de s'enfuir, de courir mais Hercule est son pote arrive, on se met en travers de leur chemin, Hecule nous projette sur le coté à coup de bras massif, il a la gueule en sang, il ne s'arrête pas, c'est un rouleau compresseur. Léo court pour l'arrêter avec Sanne, sa crie, il passe encore tout droit pour ce diriger sur sa cible, pour le roué de coups.

Let's sing! Pas mal la Vodka mongole..

Oui il y a de la violence à Ulaabaatar, surtout le soir, lorsque les personnes sont saoules, il y a un sérieux problème d'alcool ici en ville. La journée cela peut également se produire, on touche les filles étrangères par exemple, un main ici ou la, et lorsque l'on proteste, ils sont prêts à se battre??? Cependant, la très grande majorité de la population est charmante, accueillante, aidante et souriante, ce qui nous permet vraiment pas de dire qu'on aime pas cette ville et ces habitants, loin de la.

Nos démarchages administratifs nous font rester quelques 11 jours à la capital, on en profite primo pour manger dans les différents restaurant locaux, ou la viande tient une place prépondérante. Secondo, on fait du tourisme. Les ballades en ville nous emmènent au  musée lorsqu'ils ne sont pas fermés pour cause d'inondation, ou sur les collines alentour pour avoir de généreux point de vue de la cité. Notre chemin passe souvent par le supermarché ou Léo n 'est jamais à court d'idée pour varier nos pic-nique et grignotage, elle en profite également  pour échanger nos livres afin d'avoir de nouvelle lectures en français. Un soir nos semelles nous conduirons à un concert de musique classique en plein aire sur la Place Suhbaatar, ou un orchestre accompagné les plus grands chanteurs d'opéra et de nombreux danseurs Mongoles.

Vive les vacnces!

Le 11 juillet c'est le Nadam Festival, c'est le plus grande évènement culturel de Mongolie, on fête la Nation par des joutes sportives et équestres.  A cette occasion sont réunis les meilleurs lutteurs, archés, joueurs d'osselets et coureurs de chevaux du pays. On n'assiste à la cérémnonie d'ouverture dans le stade qui est haut en couleur, animé de chants, de danses et de défilés de chevaux. Des centaines de militaire participeront à la chorégraphie du final, quelle spectacle. Le stade se vide pour laisser la place au lutteurs. Ils s'affrontent énergiquement mais l'ambiance est amicale, le vainqueur de chaque partie va faire quelque pas de course en batant des bras telle un oiseaux volant autour des drapeaux. Au stade de tir a l'arc, les cibles en petit panier d'osier sont disposées les uns sur les autres. Des hommes postés à quelques pas de la entame un chant à chaque flèche atterrissant, ils font des gestuelle pour indiquer a l'arché et au juges si il a touché. A la partie d'osselet, les hommes se concentrent pour lancer leur palet sur les minuscule os disposés sur un plateau. La aussi durant les parties il y a beaucoup de chants aux intonations plannantes, cela donne une atmosphère légère, mystique, en un mot, Mongole.

Les gardes de la cavalerie dans el satde de du Naadam

Les femmes auusi peuvnet prendre par a la compétition de tir a l'arc

Les candidats portent tous les vetements traditionnels

Ullabatar est une ville moderne ou les gens vivent au 21 ème siècle, pourtant la culture du peuple mongole semble toujours vivante et puissante dans leur coeur.

Le 12 juillet on reprend la route avec nos amis cyclos hollandais en se dirigeant en direction de l'Est en partant de la ville.  

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