jeudi 27 décembre 2012

Turquie: Edrine-Izmir

Le 03 decembre, nous entrons en Turquie pour nous arreter quelques jours dans la magnifique ville d Edirne. On visite la grande mosquée de Selimiye qui est impressionante par sa grandeur et par le rafinement de ses décorations. Léo aura un véritable coup de coeur pour la "Vieille Mosquée", elle s y sentira tellement bien qu elle passera un long moment assise sur les tapis de prière a contempler et ressentir l energie spirituelle qui se degage de ce lieu.

Dôme de la Moquée Selimiye. Nous sommes totalement subgugués!
Le bar trône au milieu de la Mosquée. C'est une sorte de fontaine sur montée 'un balcon en boiserie travaillées. Chaque fidèle vient y boire un peu d'eau avant de s'instaler pour se recuiellir.

Les rue du vieux quartier d'Edirne. Leur élégent pavage mènent aussi bien à des boutiques luxurieuses qu'à de simple échopes de poissons, des kebaperies, des barbiers, des boulangeries artisanale, de disrets débits de boissons alcoolisées. On y croise aussi des étales embulantes de fruits et legumes, des vendeurs de tombola... Tous un monde qui grouille et qui comande sans cesse du thé à l'aide d'interphones fixés aux murs, parfois directement dans la rue!

Selimiye a la tombee du jour. Dans le ciel d'Edirne se bousculent, depuis chaque minaret de la ville (et elle en compte beaucoup), le son des appelles à la prière qui resonnent tous ensemble. Une atmosphene mystique.
Nous faisons également une visite très interessante du musée de médecine, dans le complexe original de l hopital fondé par le Sultan Bayezid II au 16 ème siecle qui accueillait des patients souffrant de maladies psychique. Les medecins de l'époque on utilisé, pour soigner les personnes, entre autre, la musico-thérapie et le bruit de l'eau de la fontaine. Ainsi la salle de soin principale est dotée d'une accoustique remarquable.
Complexe hospitalier à la bordure de la ville.
Depuis Edirne, notre cap pointe au sud en passant par des plaines fertiles ponctuées de villages agricole. Les villageois, d'une énorme gentillesses, nous offrent quantité de thé pour nous réchauffer, car oui, en Turquie c'est l'hiver, il fait froid, il pleut, il neige parfois, et souvent la nuit la temperature descend en dessous de zéro.
Reparaion de crevaison. Difficle dans le froid. La Turquie nous a dejà value plus de 8 crevaisons. Bonne moyenne! Les pros du bletz, c'est nous!
Pour le moment, j'ai (Jean-Da) envie de mettre à l'honeure dans ce message l'incroyable accueil que nous reservent les gens rencontrés sur notre route. Plusieurs fois par jours, lorsque nous roulons en traversant un village, les clients des cafés sortent et nous font signe de venir à l'interieur de l établissement pour se réchauffer et boire un çay (thé). Malheureusement, on décline souvent l'invitation car on doit quand même bien rouler un peu, la Turquie est énorme, il faut qu'on avance. Lorsque que on accepte leur invitation, on nous assied sur deux chaisses près du fourneau à bois au milieu de la pièce et on nous tend un verre de çay qu'on arrivera jamais à payer. Il parait que c'est une coutume Turque que de bien accueillir les voyageurs et lorsqu il fait froid, ils est normal de leur offrir un thé chaud.     
Apres nous avoir autorisé à camper sous son porche, Mohamet nous prépare le thé au matin en attendant que la pluie se fasse plus discrete.
A deux reprises des personnes nous ont arreté afin qu'on passe le reste de la journée dans leur habitation, au chaud, repas compris. 

Le 9 décembre par exemple, alors que l'on roule sous la pluie depuis le matin, on se fait stoper dans notre progression par Cemali en debut d'après-midi. Il sort de sa voiture, il nous crie "çay", il insiste pour qu'on se mettent à l'abri dans sa cabanne de chasseur. Cemali nous donnera nos premier cours de turque, il sera vraiment patient et chaleureux avec nous, on passera la nuit dans son refuge surchauffé par son fourneau à bois. 
Après avoir fait souffler une bougie d'anniversaire à Jean-Da, Cemali nous propose un repas à la turque sur un plateau à même le sol. Un cadeau innatendu!


Sur la pénissule de Gallipolis, nsou avosn visiter les cimetières newselandais et austratien datant de la Première Guerre Mondiale dont une bataille decisive pour l'empire Ottoman c'est deroulée sur ce sol. Leur emplacement au bord de la mer (cimetière de la plage) invite au receuillement de par son atmosphère serraine.
A la ville de Canakale que nous visitons de bon matin, nous contemplons une replique du cheval de Troie, lorsque Halil s'approche de nous en vélo. Halil habite la ville, il fait également du cyclotourisme, c'est assez naturellement que nous nous retrouvons dans son bureau ou ses collègues et son supérieur viennent nous saluer. On nous sert du thé, on nous met a dispo un ordinateur pour lire nos mail, tous les personnes présentes dans le bureau sont étonnées d'écouter que nous sommes partis de la Suisse à vélo. Halil nous invitera pour manger à midi dans un fast food et c'est encore naturellement qu'on se retrouve le soir dans son appartement. Il est passionné de vélo, de matos, on passera vraiment pour des amateurs lorsqu il nous demande des spécificités qu'on ignore sur nos engins. Jasmine sa femme, comblera un de mes rêve: on nous mettant dans nos assiettes de la viande migeottée tellement tendre qu'on la coupe avec une fourchette. Merci Jasmine et Halil pour votre accueil et votre sympathie, la nuit dans votre salon fut courte car on a parlé tard mais très agréable.   
Confrontation de montures... A Canakale, juste après notre débarquement du ferry en Asie



Au milieu de salon de Halil et Jasmine
Chaque nuit passée sous tente aura été agrémentée d'un "PLUS" par les personnes rencontrées. Ainsi, on nous propose pour s'abriter, soit de monter notre tente sous un avant toit, soit de dormir dans des maisons en chantier. Les gens nous proposent souvent de venir un moment se réchaufer autour du soba (fourneau). De temps à autre, c'est un repas chaud que les villageois nous apportent à notre tente. Toutes ses intentions à notre égard me vont vraiment droit au coeur, elles bousculent également mes normes occidentale capitaliste qui mettent en avant l'individualisme. Je suis entrain d'apprendre l'humain, merci à toutes les personnes rencontrées qui ont pris du temps pour nous rendre nos nuits, nos soupers plus agréable.  

Comme si l'abri d'un balcon avec vue sur la mer pour planter notre tente ne suffisait pas, nos hôtes nous apportent un délicieux sépage, du pain chaud et du fromage. Le lendemain, ils nous offrent même une douche


Accueil chaleureux des femmes turques qui malgè leur journée éprouvante à la cueillette des olives sont toutes entousiastes de nous rencontrer.


Encore une crevaison. Nos doigts gélent au cours de la reparation mais un thé nous sera servi sur la rue, puis on sera invités avec insistence à nous rchauffer au centre médical du village, biscuits, café, soba...

Hormis l'incroyable accueil des gens rencontrés en Turquie, nous avons également rencontré ces joyaux tant dans sa géographie que dans son histoire. Les Grèque et les Romains, puis les Ottomans ont laissé sur ces terres des emprientes de leurs grandes civilisations. Il y a des cités incroyables comme Troie, Assos et Gulpinar qui sont tenues avec professionnalisme. D'autre cite sont au milieu de la campagne, caché dans la forêt, envahits de nature. L'avantage de faire du tourisme en decembre est que les lieux sont deserts, cela nous permet de deambuler à notre guise au milieu des colonnes et des arches. Parfois, il arrive que ces cites ne sont pas gardés à cette période, c'est donc gratuitement que nous les decouvrons.  

Alexandria Troas, une joyeau au milieu de la nature.

Les colonnes du temple d'Apolon à' Gulpinar


La cité mystique d'Assos. Le temps d'Atena et une des première Mosquée de l'empire Ottoman surmontée d'une couple.

L'amphithéatre d'Assos, face à la mer. L'envergure du lieu a de quoi troubler le visiteur, une splendeur!


A Avalyk, ville cotière à un jet de pierre des iles greques, un batiment religieux symbolise à lui seul l'histoire de la ville. A l'independance de la Turquie, les habitant d'origine greque ont été renvoyés sur les iles. L'Eglise d'alors est donc devenue la Mosquée du clocher. Aujourd'hui l'appelle raisonne 5 fois par jour depuis le minaret à droite alors que le batiment accueille le culte du dimanche matin pour les ortodoxes revenus sur les terres qu'ils habitaient avant l'indépendance.

 Le 20 décembre en milieu d après midi, nous devons quitter notre voie rapide à deux voies menant à Izmir pour plusieurs raisons. La piste d'arret d'urgence sur laquelle nous roulons n'est plus presente, nous roulons donc sur la ligne blanche. L'intensité du trafique de camions fait que sur notre ligne blanche, nous n'avons pas de place pour pédaler, les camions nous frolent. Le vent violent de face et l'aspiration des camions rendent notre progression dangereuse, on se retrouve aspirés au milieu de la piste, ou on doit sortir de la route car les camions ne se poussent pas sur le côté. Il faut sortir de cet enfer!!! Nous empreintons la premiere route qui part à gauche avec les nerfs à vif, malgré que cette petite route ne va pas sur Izmir, nous sommes contents de rouler dans une autre direction sain et sauf. 
Cette route nous emmenera au village de Lilpinar ou on apperçoit la pelouse très bien entretenue d'un restaurant haute game. C'est avec une dose de culot que je demande si on peut camper sur la pelouse, Hasan, résponsable de l'établissement, nous invitera à nous installer ou on veut. Incroyable. Il nous fera ensuite visiter les batiments en pierre qui abritent, une fabrique d'huile d olive, une cave à vin et le restaurant. Tous se complexe se nomme Taskoy (village de pierre). Durant la soirée on fait la connaissance du propriétaire Hakan. La communication est facilitée car Hasan parle français et Hakan anglais. Hasan nous met en liaison téléphonique avec un ami a lui, il s'appelle Davut, il parle couramment français, il a un accent vaudois car il a habité le canton. On profite de lui demander combien coute un vol pour la Suisse en fessant l'hypothese de rentrer faire les fêtes de fin d années avec nos familles. 

Route principale à deux voies, nous roulons sur la piste d'arrêt d'urgence.

Hakan et Hasan autour de la cheminée dans l'entre de Taskoy.
 Le 21 decembre, on met au courant Hakan et Hasan de notre envie de rentrer en Suisse pour voir nos familles, ils nous mettrons à disposition un bureau avec ordinateur pour éplucher les offres des compagnies aérienne. Ils nous proposent ensuite un endroit sûre pour entreposer nos vélos et nos bagages durant notre périple en Suisse.
Notre emplacement de camping sur al luxurieuse terrasse du restaurant.
Au soir, Davut vient depuis Izmir pour faire notre connaissance et voir son ami Hasan, nous passeront toute la soirée à festoyer, à célébrer notre amitié nouvelle et notre retour en Suisse.

Danse traditionnelle turque à Taskoy
 Le 22 au soir, c'est Davut qui nous invite chez lui à Izmir, c'est une soirée remplie de bonheur, d'amitié et de rire ou fourire que nous partageons.
Présentation du manteau traditionnel Turkmene de notre hote.
 Le 23 decembre, nous sommes à 6 h du matin à l'aeroport de Izmir pour prendre notre vole pour la Suisse en passant par Istambul. Nous tennons à remercier Hakan, Hasan et Davut sans qui, notre escapade en Suisse n'aurait jamais vu le jour. Ces trois personnes nous ont tout simplement guidé, donné beaucoup de leur temps pour l'organistion de notre départ. MERCI BEAUCOUP
Non on est pas fatigués!

A 13h, nous sommes à Zurich, mes parents et mon frere nous attendent, c est incroyable, je suis ému,  merci la vie!!!

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