mercredi 20 juin 2012

France de la Chapelle Agnon a Aigues Mortes

Quels bons moments nous avons passés en compagnie de Stéphanie et Stéphane, sans oublier le petit Sébastien, mais il est temps de reprendre la route avec dans nos sacoches l assiette dédicassée par les Bougnats si acceuillant.
Malgré le temps maussade notre première étape nous mène directement à la Chaise Dieu, nous avions besoin de pédaler après ces jours de sédentarité. Ca monte, et ce n est que le début, puisque ca va continuer de monter jusqu au Mont Méznac à la frontiere de l Ardèche.
Progessivement, les forêts de sapins cèdent la place à d autres essences et les maisons de pierres deviennent volcaniques, les collines perdent de leur végétation, des roches apparaissent. Nous faisons les touristes le temps d une journée et visitons l impressionnante, l imposante et la passionnante forteresse de Polignac ainsi que l église de St Michel du Puy en Velay. Heureusement, l intemperie n était que passagère et le soleil est revenu. Pourtant les nuits sont tout de même fraîches et nos sacs de couchage sont les bienvenus.
Nature, collines; herbe et arc



Nous allons passer dans le livre des records (déja?!), cela fait trois nuits conséqutives que nous établissons notre campement avec vue sur un bâtiment historique classé ( l Abbatiale de la Chaise Dieu, la forteresse de Pontiliac, et le troisième soir le château de Vahlec). En effet, un paysan croisé au hasard d un champ nous a permis de planter notre tente dans son pré qui surplombe le monument, pour le remercier Jean-Da a curé un ruisseau qui menacait d inonder son champs. "Toujours avoir un Jean-Da sur soi!".



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Abbatiale de la Chaisse Dieu qui veille sur nous pendant la nuit

Montée sur Les Estables direction du Mont Meznac

La vallée qui mène du Puy en Velay au Mont Meznac est un vrai pays de compte de fées, verdoyant et sauvage. Nous n avons croisé que 15 voitures dans la journée. Une rivière coule au fond du vallon et sur chaque versant d immenses prés abritent de petits troupeaux de vaches qui paissent paisiblement avec leur petit. Certaines maisons des rares villages que l on renconte ont des toîts de chaume, les rapaces virevoltent en dessus de nous. Seul bémole de la journée, les fourmis qui ont littéralement attaqué Jean-Da à l heure du pic-nic, sautant d un pied sur l autre et se contortionnant pour les écraser, il retire son T shirt à toute allure, on déménage pour pouvoir manger en paix. Une étape de 28 km et de presaue 1000 m de dénivelé, nous sommes fiers et épuisés.

Youhoohoo!!! derrière moi j entends Jean-Da qui s égosille. Il est submergé par la beauté du lieu et ne cesse de le répéter. La montée est terminée et on suit les vallons d un plateau des Monts d Ardèche. Des collines de toute part, certains versants recouverts de genets en fleur leur donnent des reflets d or, à cause de l altitude (~1400m), l herbe change de teinte et laisse parfois apparaitre la rocaille, les flancs de montagnes sont des mosaïques rouge, noir, gris, ocre, jaune, verte et pleine de nuances. Peu apres Lachamp Raphaêl? plus haut village d Ardèche, on entame une descente de 20 km dans ce paysage hors du commun, on rêve éveillés. Peu à peu, des villages tout de pierre et au toîts en tuilles en terre cuite apparaissent à flanc de coteau, on traversse les arches de pierre d un pont, il fait de plus en plus chaud, en 1000 m de descente; on a gagné 10 degrés!
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La beauté de l Ardeche

Nous voilà à Vals les Bains et on rejoint bientôt Aubenas. Jean-Da, toujours euphorique propose un apéro et on décide de faire une pancarte pour demander un bout de jardin pour planter la tente pour la nuit. Elle reporte malheureusement peu de succès, alors sur la route de Vallon Pont d Arc on s arrête pour demander l hospitalité des riverains, des panneaux en bordure de route indiquent formellement que le camping sauvage est prohibé.

Aubenas, apéro et pancarte

Peu après le village classé "plus beau village de France", de Voguë, j appercois (Léo) un enfant qui joue dans son jardin: "Ton papa ou ta maman sont là?". "Il sont à l intérieur". Jean-Da et moi, nous nous regardons dubitatifs, ca parait rappé. Une femme sort de la maison, souriante: "Vous êtes perdus?". On explique, elle nous propose d aller demander à la peropriétaire; elle n est que locataire, mais quoi qu il en soit elle nous invite pour l apéro. Comment refuser? La propriétaire ne répond pas allors son maris propose que nous instalions notre tente sur le petit bout de pelouse de leur jardin. Quelle aubaine! Sophie et Guy ont déménagé depuis la Belgique en fin d année dernière, et cherchent à acheter dans la région, mais attention près de la rivière, Sopphie est originaire d ici, et ici on ne plaisante pas avec la rivière, c est sacré! De toute facon, la ville c est plus pour eux! Ils savent au en venant ici ils ont fait le bon choix, leur qualité de vie c est beaucoup améliorée, leur deux enfants mértient de grandir à la campagne! Nous passons une soirée délicieuse en leur compagnie, en quelques dizaines de minutes, on a l impression de se connaitre, les converations vont bon train et prennent de la profondeur, nous nous trouvons beaucoup de valeurs en commun. Je (Léo) suis toujours abasourdie par la confience et la générosité des personnes rencontrées. Sophie nous parle longuement de son grand père et Guy exprime sa sensibilité; l amour qu il porte à ses enfants, ses interriogations et ses remises en cause. De la simplicité, de la délicatesse, de la curiosité, du respect, de l amour du prochain en fait! Cette soirée nous a aussi donné l occaion de découvriri la tomate. Non pas le fruit/légume que nous connaissons déjà mais la boisson: Ricard, sirop de grenadine, eau et... glacons s il vous plait! Sucré, rafraichissant et provocateur de mal de tête si consommé et trop grande quantité. le reveil du lendemain est difficile physiquement mais nos moral (moraux?) sont gonflés à bloque, on a recu tellement de bonnes vibrations au cours de cette soirée!



Notre palais de tissu dans le jadin de Sophie et Guy

Suivant leurs indiquations, on laisse la route principale pour rejoindre Lagore en longeant les champs de lavande et les vignes ponctuées de ruines. c est un panorama de carte postale qui nous entoure, en contrebas on appercoit les falaises blanches au fond desquelles coule l Ardèche. Le village de Lagore, exclusivemeent de pierres, ne se parcoure qu à pied, les rues pavées de facon inégale et pafois coupées de marches, sont trop étroites pour laisser passer des voitures. La factrice fait sa tournée, les cigalles chantent fort, les pins et les figuiers poussent dans les rues, les balcons sont fleuris et décorés, des vollets bleus encadrent les fenêtres, partout de petites niches voutées. Encore un autre petit paradis!

Nous avons passer notre apès-midi au bord de l Ibie, c est Guy et Sophie qui nous avaient conseillé. "Vous serez plus tranquilles qu à l Ardèche". Et ils avaient raison! La solitude, quelle bonheur de se laver entiérement nus pour une fois et des pieds à la tête. Nous passons notre après-midi à bronser, écrire, se baigner dans l eau turquoise de cette bassine que nous nous sommes appropriée. Mes fesse (Léo) ont pris un coup de soleil et quand je remonte en selle, je pense aue je me suis fait piquer par une abeille; ca brule! Malgré cela je me sens fraîche, reposée et serraine, mais mon genou fait des siennes et 20 minutes après notre dépaert nous sommes contrains de nous arrêter à Vallon Pont d Arc pour que je mette de la crème, Mais nous n allons pas nous éterniser, c est plein de boutiques à touristes qui font la queue pour se payer une descente en canoë sur une rivière bondée (en juin déjà), on file direction Barjac ou habitent Mimi et René.
Leurs mines interdites s effacent bientôt quand ils reconnonnaissent Léo. Bien sûre aue nous pouvons rester pour la nuit! Toujours aussi vive et acceuillante, Mimi nous improvise un apéro d enfer. Ca fait longtemps aue lon ne s est pas vu et on profite de la soirée pour échanger des souvenirs et des nouvelles de nos proches. Le lendemain on auitte la Filature la bouche pleaine de merci eb faisant de grands signes de la main à une Mimi penchée à sa fenêtre.

Notre toile de tissu dans le magnifique jardin de l ancienne filature de Mimi et René
Jean-Da est malade, un refroidissement pense-t-il. Sous sa langue, des sortes de plaques blanchâtres sont apparues et il a mal qunand il mange, inquiétant... On choisit donc de ne pas pédaler aux heures les plus chaudes de la journée, cela donne l occasion à Jean-Da de faire une sieste et à Léo celle de faire connaissance avec les chenilles/serpents aui nous donnent des sueurs froides à tous les deux.

L étape du lendemain nous conduit jusqu à Aigues Mortes en évitant Alès et Nimes mais en coupant dans la campagne. Les cigalles s en donnent à coeur joie, ca sent bon de pin, il fait de plus en plus chaud et plus on s approche de notre but, plus c est plat, ca devient presque un peu monotome. Ne deviendrait-on pas un peu masos?









2 commentaires:

  1. Bonjour les loulous ! C'est tellement beau, ça fait presque rêver ! Je pense très fort à vous et bien du Courage pour la suite. Je vous embrasse tous les deux bien fort. Fabienne.

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  2. Coucou, merci pour vos récits, ils nous permettent de voyager avec vous. Vos photos sont très belles, ah le sud!! Bon séjour à Aigues! bisous

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