vendredi 1 mars 2013

Turquie: de Konya a Trabzon

Dans le precedant message, nos vous avions laissez a l'entrée de Konya, ville de 1 100 000 habitants. Les gardiens du parc naturel ou nous avons passé la derniere nuit sous tente s'activent au matin pour nous denicher un hotel bon marcher dans la ville. C'est donc avec un billet a la main (mentionnant nom et adresse de l'hotel) qu'on arrive au centre de Konya. On tourne autour de la grande place Alaaddin et lorsque je (Jean Da) demande ou se trouve l'Hotel Ottoman, un passant me designe l'enseigne et la maison a 20 metres, trop facile!
En parlant avec le tenancier, on apprend que ce soir il y aura une Sema, cérémonie ou danse rituelle religieuse des Dereviches Tourneurs. On entre donc a 20h au Centre Culturel de la ville et prenons place dans l'immense théâtre circulaire recouvert d'un dôme. 
Au début du rituel, un homme entonne une priere a haute voix pendant que les 29 Dervıches sont a genoux sur une peau de mouton. Ils portent une longue robe blanche qui reprsente leur linceul, l'ample manteau noir leur sepulture et le chapeau leur pierre tombale. A la fın de la priere, éclattent les cymbales, la flute de roseau et les tambours. Le maître İnvite les derviches a marcher en rond, apres trois tour, ils laissent tomber leur manteau noir pour signifıer qu'ils sont liberés de tout attachement. Les bras repliés sur leur poitrine signifiant au renoncement a la vie matériel, ce qui leur permet d'avoir une union mystique avec Dieu.
Le bras droit levé, paume vers le ciel recueille la grace du paradis, le bras gauche paume vers le sol connecte a la terre. En tournant sur eux mêmes, ils forment une constelation de corps animés, ils tournent, ils tournent encore afın d'obtenir un effet de transe.


Ceremonie Derviche a Konya
Le lendemain, on irra visiter le musée Mevlana qui se compose de 2 parties. La premiere renferme dans une mosquée le tombeau de Mevlâna (ou Rumi) grands philosophe mystique, poete et écrivain religieux. (Merci Charly pour nous avoir prêté le livre 'Soufi mon amour' qui relate la vie de Mevlâna). La seconde partie du musée se compose des loges des Derviches Tourneurs.

Le tombeau de Mevlana turquoise

Le 12 fevrier, on quitte la ville de Konya par une longue piste cyclable, ce qui est assez rare pour le souligner. Une fois sorti de la ville, une énorme plaine platte a plus de 1000 metes d'altitude nous attend. Les collines au loin, exibent tout leurs plis et bourlets que la végétation absente ne cache pas. Autour de nous, des vastes étendues semis arides est soit laissées en friche, soit cultivées a l'aide de systeme d irrigation tres moderne ou par un simple canal d'eau parcourant la culture.


La plaine entre Konya et Aksaray. Plat, c'est plat et pis c'est tout!
On visitera a Sultanhani un grands caravanserail, qui accueillait jadıs les carravane de marchands parcourant la route de la soie. Celuı-ci, d'apres les renseignements de notre guide touristique, serait un des plus grand de la régions avec une grande partie ouverte pour l'été et une grande partie couverte servant en hiver.

Caravanseraie de Sultanhani sur la route d' Aksaray

Finesse des sculptures de Sultanhani

Durant 2 jours sur notre plateau, une pyramide blanche se dresse devant nous. Hasan Dazi, culmine a 3268 metre et ce n'est qu'au troisieme jour de velo qu'on sera a ses pieds. Durant 3 jours nous avons roulé avec cette montagne sous les yeux, a aucun moment on l'a perdue de vue, puisque aucune colline et pas un arbre ne se mit entre elle et nous.
Heureusement pour rompre cette platte monotonie, de nombreux camions et voitures nous klaxonnent et nous disant bonjour de la main.
Hasan Dazi 3268m.
Apres la vılle d'Aksaray notre route n'est plus rectiligne et le vallonnement du terrain rend notre tracé plus interessant. Gentillement, on entre en Cappadoce, les collines nues dévoilent des couleurs de terre et de roche brune, rouge, orange. La vallon voisin peut être beige, jaune voire gris, blanc ou vert. Tous ces coloris dans une même vallée sont un cadeau pour les yeux, Leo s'arrette apres chaque virage pour contempler et prendre des photos du panorama.
Ce soir la, on plantera notre tente sur une crête rocheuse a 1300 metre d'altitude. Au matın notre tente sera ballotée de tous les cotés par les vents fort. En plus du vent, la neige tombante nous aide a prendre la déssison de ne pas bouger pour aujourd hui. On passera donc une journée sous notre abri de tissu au chaud dans nos sac de couchage a lire et écrire nos journeaux de bord. 
Entree en Capadoce, les collines aux mille couleurs en dessus d'Aksaray

Lorsqu'on se remet en route, on pénetre dans des énorme canyons, le nombre de porte creusées dans les roches nous assure que nous sommes en Cappadoce. Au village de Guzeloz a fond de canyon on découvre des parois entierement creusée, vestive des habitation troglodites. Je (Jean Da) suis tres emu de decouvrir ces paysages et l'histoire de ces habiıtations souterraine.


Village de Guzeloz
Le soir avant d'atteindre Goreme, on pose notre tente au milieu des cheminée de fée, l'endroit est enchanteur, malgré le froid qui nous tient compagnie pendant la preparation et l'ingurgitaion de notre souper. Au matin on découvre que la neige donne a notre campement quelque chose de mysterieux, ou sommes nous? Quelle est ce paysage ou les cailloux sont dresser commes des i coiffés de chapeaux? Qui a creer cette environnement qui ne semble pas terrestre?

Voici le decord incroyable dans lequel nous avont camper
Le 18 février on arrive a Goreme, on y passe 4 jours a arpenter a pied les differentes vallées (Vallée des Pigeons, vallée Blanche, Vallée Rouge, Vallée des Roses et Vallée du Dervent). Durant ces journées on se prend pour des explorateurs, on déniche des églises creusées dans la roche, trouve des cités troglodites. La saison s'y prête merveilleusement bıen car nous sommes seuls dans ce labyrinte de rochers, ou chaque cheminée de fée peu cacher une ouverture a un monde souterrain. 



Cheminees de fees, c est beau la Cappadoce


Vallee de pigeons




A Uchisar les rochers sont creuser comme un fromage


Vallee de l Amour



Leo l exploratrice grimpant dans une cite souterraıne
 On se remet en selle le 23 fevrier avec des images de la Cappadoce plein la tete, c'etait vraiment bien! En fın d'apres midi nos velo nous emmenent dans la banlieu de Kayseri ou vivent plus d'un million d'habitants. Rapidement, on se rend compte qu'on arrivera pas la traverser avant que la nuit tombe, on essaye de fuir le centre en empreintant une route se dirigeant a 90 degrés de celui-ci. Sur cette route on dépasse un homme poussant son vélo, en le dépassant, je ( Jean Da) me retoune en demandant 'bicyclet probleme?'. İl me repondra 'lastıc probleme'. On lui collera un rustine sur le trou de sa chambre a air, lui content, me (Jean Da) collera un bec sur chaque joue. On finira la soirée a rouler de nuit au centre ville pour rejoindre sa maison, on mangera avec toute sa famille (femme, enfants, beau fıls et petit enfants) sur le tapis a même le sol. Dans cette maison rudimentaire, ils nous mettrons un lit a disposition.
Soiree chez notre hote a Kayseri

Sur notre route allant a Sivas, le soir alors qu'on s'arrete devant le Caravanserail fermé, un homme arrive en moto, il nous demande en allemend si on veut entrer pour visiter. Je luı répond qu'on est plutôt a la recherche d'un endroıt pour camper. Sa réponse comprise par nous plus tard sera 'c'est un caravanserail' (entendez, c'est faıt pour ça!). Il ouvre l'énorme porte et nous dit d'entrer nos vélos. Ils nous montre ensuite comment verrouiller la porte depuis l'interieur et nous désigne une grande piece en pierre voutée ou il met en route un chauffage. L'opperation a duré 3 minutes et l'hommes s'en va chez lui. C'est hallucinant, nous sommes seuls dans un caravanserai vıeux de mille ans finement décoré de pierres sculptées. On passera une nuit agréable dans notre chateau fort pour voyageurs.

Seul le matin dans notre caravanserai
Nous atteignons la ville de Sivas le 27 fevrier au matin, quand même un peu déçus de ne pas avoir croisé les redoutable kangals (Gros chiens de berger au alentour de Sivas).
De la on saute dans un bus avec vélo et baggage pour aller a Trabzon.
Le 28 fevrier au matin nous sommes a l!ambassade d!Iran pour faire notre demande de visa qui sera accordée de soir même. L'Iran nous ouvre donc ses portes pour une durée de 30 jours que nous pourront peut être prolonger dans le pays.
Toujours le 28 fevrier en consultant nos mails, on apprend que nos amis Anne-Laure et Guıllain sont aussi a Trabzon, on fête donc le soir a quatre nos quatrieme retrouvailles et nos visas Iraniens.


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