mercredi 25 juillet 2012

Italie: La Spezia-Ferrara

C'est par une petite route qui descend des montagnes que nous arrivons à La Spezia. La descente, longue et raide, nous a contraint à faire une pause en son milieu, pas pour reprendre notre souffle, mais bien pour laisser refroidir les jantes de nos vélos avant que le pneu et la chambre à aire ne fondent. Une fois en ville, nous découvrons que tous les arbres d'avenue sont des orangers, impossible de ne pas cueillir quelques fruits gratuitement. C'est également à La Spezia que nous avons passer 4 heures dans un Cybercafé pour poster notre précédant message sur notre blog. Ce n'est donc qu'en soirée que nous reprenons la route, c'est la première fois que nous roulons vraiment de nuit car trouver une coin de bivoic fut difficile.

Nous roulons en direction de Pise, sur quelques 50 km au bord de la mer, et n'avons jamais vu la mer. Chaque parcelle de sable est colonisée par un petit parking privé, un bar-restaurant, des allignées de chaises longue donnant sur la plage. Chaque paserelle mesure environ 50 m de large et elles sont collées les unes aux autres sur 50 km de long. Chaque propriétaire use d'une enseigne démesurée pour attirer les touristes sur sa plage... On s'est crus un momnet à Las Vegas. Pour couronner le tout, la piste cyclable est envahie d'apprentis véloistes zigzagant. Pour nous divertire, nous scandons des chancons agrémentées du peu de mots d'italien que nous connaissons.

Dans la reserve natuelle
 A Viareggio en direction du sud, commence un parc naturel au bord de mer, il n'y a rien d'autre que du sable, des dunes et de la foret. Nous sommes tellement heureux de retrouver un coin de nature que nous décidons d'y passer la nuit. Les nombreux troncs flottés échoués sur la plage ont été plantés à la verticale dans la sable et forment une sorte de sculpture sur toute la longueure de la reserve. Elle donne à l'endroit un caractère mystique qu'un coucher de soleil anime. La lumière déclinante se revérbère sur les refiéfs des montagnes à l'horizon, il reigne ici une paix qui contraste fortement avec ce que nous avons traversé cet après-midi. Bien entendu, il est interdit de camper sur la plage, nous commenceons notre nuit à la belle étoile, histoire de jouer la carte de la discretion. Une fois endormis, il commence à pleuvoir, nous montons la tente, finissons la nuit au sec. Au matin, nous découvrons que nos sacoches ont été fouillées. Pour ma part (Jean-Da), les visiteurs ont sorti boussle, jumelles, chauferette à benzine, un étui contenant 200 euros, mais ils n'ont rien emporté. Les affaires fouillées ont été remises dans les sacoches. Il ne manquera à Leo et à moi que nos paires de gants de vélo qui puaient la veille chaussette. Cela nous a fait bizzare que l'on fouille nos affaires mais que le butin emporté soit si maigre. Malgré tout, cette avanture a choqué Leo. Tous nos biens matériels sont ceux que nous transportons avec nous et cette intrusion l'emplit de tristesse et d'incompréhention. Pour dédramatiser Jean-Da plaisante: "Ce doit etre l'oeuvre d'un fétichiste des mains!".

Arrivés dans la ville de Pise, nous faisons une rapide visite de la place ou se trouve la tour et la cathédrale. Nous ne sommes pas pris par le temps mais il y a tellement de monde que nous nous remettons rapidement en selle. Les momuments sont magnifiques et nous aimerions beaucoup les visiter, en savoir plus sur leur histtoire mais la ville entière est encombrée de boutiques à touristes et les groupes se pressent derrière leur guide, chacun muni d'une oreillette pour écouter la visite commnetée. Cette ambiance nous étouffe. Nous roulons en direction de Florence, nous quittons Pise par une longue digue qui longe l'Arno pour redecouvrir avec une grande joie les collines plantées d'oliviers et la plaine cultivée. Au soir venu, nous montons dans les collines pour trouver notre coin pour la nuit. C'est dans un champs d'oliviers, après avoir demander la permisson au propriétaire, que nous instalons notre camps. Qu'il est bon de dormir paisiblement sans craindre d'etre visité!

Oui elle penche, Ca c'est noramal. Oui elle n'est pas dans le bon sens, mais ca c'est du à nos incompétances informatiques!
 Le lendemain matin, alors que nous lavons nos vélos au car wash pour les débarasser du sable et du sel accumulés sur la plage, un homme pressé d'asperger sa voiture commance à etre vaindicatif à notre encontre. Léo craque, trop de tenssion acumulées sur la cote touristique, la visite nocture du "fétichiste" et maintenat cet abruti stressé du dimanche matin (on est dimanche). Finalement une bonne pause la remet de ses émotions et nous cheminons sur une petite route peu fréquentées jusqu'à Emploi. De petits champs de vigne et d'oliviers nous entourent et les tournesols plient sous le poid de leurs graines et font la moue au soleil. Les champs ne font pas plus de 50m de large, comme si ici, l'agréculture de masse n'avait pas coure. Le soir, nous sommes près de Montdupo (Limite sul Arno), nous scrutons les collines à la recherche d'un coin, lorsque nous repérons une maison au milieu d'oliviers. Nous apopercevons un homme dans le potager accompagné d'un chien qui est énorme, type dog allemand. Nous empruntons timidement le chemin de gravier menant à l' habitation, est ce que le moloce va nous sauter dessus? Bonjour dit Léo en italien, nous sommes en voyage à vèlo et nous recherchons un endroit pour planter la tente (cette phrase, un peu près la seule que l'on pronomce convenablement en italien, on commence à la connaitre pas coeur...).  Nos regrads sont plutot tournés vers le chien que vers l'homme à qui nous nous adressons. Le moloce nous regarde à peine, il est calme, notre prèsence se semble pas l'interesser. La réponse du monsieur elle est directe: "Bien sure, la nature est à tout le monde et en profiter c'est gratuit! Venez, je vais vous monter un coin à l'ombre". Nous montons la tente et quand Jean-Da s'apprète à allumer le réchaud pour préparer le souper, l'homme déboule dans la clairrière: "Dans 10 minutes les pates sont pretes, venez!".

Nous entrons dans la cuisine et faisons les présentations, lui s'appelle Antonio, sa femme Anna et leur fils Julio. L'ambiance est bonne et l'envie de communiquer réciproque. Nous rigolons beaucoup durant cette soirée et nous parlerons énormèment en ilatien, en anglais, en espagnol et en francais (un mélange qui nous permet de nous comprendre en fait...). Plus que les mots, c'est surtout l'attitude de nos hotes qui nous touche, Antonio n'a de cesse d' expliquer à Jean-Da tout ce qu'il y a à savoir sur l'histoire de la région perpetuellement mouvementée pas les guerre entre Florence et Pise, sur le village de Dinci, lieu de naissance de l'homme des arts. Jean-Da, qui n'entend que la moitier de l'histoire, poncrue son discours de "si" approbateurs. Antonio aussi aurait bien fait un voyage comme le notre, mais en voilier pas à vélo, mais voilà, un voilier c'est trop couteu. De plus, il est "un peu trop conscient" pour entreprendre une telle folie. Ils prononce des parloes avec un large sourir et malgré la barrière de la langue, nous césissions tout de suire de second degré, un fou rire se déclanche et nous arrache des larmes de Jean-Da et à moi. La posture d'Anna est lourde de senes, c'est une grande femme, imposante dont le sourir et la voix claire irradient. Les bras le long du corp, elle tient ses paumes légérement vers l'avant, dans un geste d' acceuil perpétuel. Nous commencons le repas par des spagettis au pesto maison, pour ensuite partager 2 pizzas, une salade tomates du jardin et mozzarella, jambon cru et mélon local, tout cela accompagné par un petit vin rouge de Toscame. Et attention en Tosacame on ne mélange pas les saveurs, Anna s'escrime à changer les assiettes entre chaque plat. Il faut que chaque met soit apprécié à sa juste valeur, dans la région, meme le pain n'est pas salé afin que le fumet du jambon puisse se déguster dans tromperie sur le palais. Pour le dessert, notre hotes ouvrent une pasteque de 12 km, nous n'arrivons qu'à en manger la moitier.

Antonio et Anna nous propose en italien de finir la soirée en mangeant une glafe à l'extérieur. Nous acceptons avec plaisir, mais personnellement (Jean-Da), je n'ai pas copmpris de suite le concepte, je pensais lécher une glace dans leur jardiun. Mais non, ils nous emènent dans leur voiture et nous déscendons au village pour manger une glace artisanale délicieuse. La meilleure stratcciatella que je n'ai jamais manger! Personnellement j'aurais bien voulu la leur offrir, sauf que, lorsque je sort mon porte monnaie, Antonio, de maniére natuelle, le prend et le range dans son pantalon, je n'insiste pas!

Anna, Julio et Léo avec sa grande glasses au chocolat.



Toute la troupe rayonnante après la glace, un délice!

Au matin, Anna s'aproche de notre campement, elle nous dit que l'on va prendre le petit dèjeuner au village, Antonio se libere de son travail, nous allons ensemble gouter des patisseries artisanales et partager un café. Au moment des adieux quelque chose se déchir à l'intèrieur. Malgré le peu de temps passé ensemble, j'éprouve (Léo) un sincère affection pour Anna.
Merci énormement à Antonio et Anna pour leur grande générosité, leur envie de partager, de faire découvrir et de leur humour, on se réjouis de vous revoir en Suisse lorsque nous aurons moins la bougeotte.

C'est tout guillerets, enivrés par l'accueil et le partage que nous reprenons la route pour arriver après 30 km à Florence. 
Nous allons passer 3 jours en compagnie de Christophe, mon frère et de Fabienne une amie à Léo. Ils ont emmené dans leur bagages de délicieux saucisses et confitures. Le geste nous touche d'autant plus qu'ils ont pris soin d'aller acheter le tout à la laiterie du château à Yverdon, sachant que nous apprécions particuliermenet les produits du terroir. Aussi converser en français, voir des têtes connues et glaner quelques informations "du pays" nous change de notre quotidien d'itinérants. Cependant, malgré le peu de temps que nous avons passé sur les routes, on se sent quelque peu en décalage, comme si des rythmes différent avaient imprimés nos quotidiens respectifs. Nous nous sentons maladroits parfois et peinons à prendre du recul sur notre propre situation de nomade, les anégdotes se pressent dans nos bouches, comme si nous étions inscrits dans la vitesse de notre déplacement quotidien quand les sèdentaires prennent leur temps pour savourer l'environnement et l'instant présent. 

Durant ces journées à Florence , nous nous sommes transformés en touristes, nous avons fait quelques visites de monuments et de la ville, nous avons dégusté des glaces, bu des apéros en terrasse et soupé au resto gracieusement offert par mes parents (Jean-Da). Cette escale nous permet aussi de nous reposer.
Merci à Christophe et Fabienne pour ces trois jours passès en votre compagnie.

Dans le jardin Da Vinci qui surplombe la ville de Florence. Un panorama superbe mais une montée épuisante sous plus de 35 degrés
 Pour sortir de Florence et se diriger en direction de Venise, on doit franchir une chaîne de montagne et plusieurs possibilité de cols s'offrent à nous. C'est dans la queue à la caisse d'un super marché de Borgo San Lorenzo que nous parlons avec un pompier qui nous conseil de franchir le col Colla di Casaglia à 913m, pour ensuite monter au col de la Sambuca à 1061m, puis redescendre sur un des plus beau village montagnard d'Italie selon ses dires : Palazzulo Sul Sénio. Il nous dit quand même que ses cols en vélo sont de difficulté de 8 sur 10. Même pas peur! on y va!

Nous grimpons donc en directions du col colla di Casaglia sur des pentes entre 5 et 12%, cependant la montée est agréable, le paysage nous divertit l'esprit et le vent souffle fort dans le dos. C'est entre les deux cols que nous trouverons une foret accueillante pour nous reposer et passer la nuit. Au matin,  dans un paysage de sous bois brumeux, nous quittons notre emplacement vers 11 heures pour monter au col de la Sambuca. La descente est superbe, pas trop raide, sans trafic avec un panarama alpin. En début d'après midi, nous sommes à Palazzuolo , nous sentons qu'il se prépare quelque chose, en effet le soir c'est la 4 ème édition du festival fantasia. Nous décidons de reser sur place, nous accrochons notre pancarte "Cerchamo un giardino per una notte" sans resultat. Je (Jean-Da) vais discuter avec une personne de l'organisation qui me dit que le festival ne prévoit pas de camping. Nous passons l'après midi à regarder les spectacle de danse, les marionnettes, les clowns. La troupe des "Artiste Distrait" nous arrache des rires profonds, leurs mimiques et sénario totalement décalés sont agrémentés de bandes sonores diffusant des messages du genre : "On connait un super spectacle, mais ce n'est poas le notre":  Hylarant!

Fiers comme des coqs au col de la Sambuca!



Les Artistes Distraient nos vélos


Vue du village de Palazzuolo en fete

En début de soirée, lorsque nous nous dirigeons pour commander une bière, le staf du bar nous parle, un demande se qu'on veut boire et trois autres disent qu'ils ont un endroit pour nous faire dormir. Nous remettons donc notre apéro à plus tard et suivons David et Emilio qui nous ouvrent le terrain de foot pour planter notre tente et ils nous donnent la clef du vestiaire des arbitres en nous conseillant de dormir à l'intérieur car il va pleuvoir. Nous entrons nos vélos dans le vestiaire et allons profiter des nombreux spectacles proposés. C'est donc à l'abri de la pluie que nous avons passer la nuit, mais le réveille a été sportif, puisque la croix rouge organisais dans les locaux une visite médicale, nous avons donc donc du rendre notre chambre rapidemment.

Depuis Palazzuolo, nous descendons en direction de la plaine du Po. Dans un premier temps nous sommes entouré de collines cultivées de fruits, melons, pastèques, pommes, poires, kiwis, peches et vignes. Tous ces fruits nous mettent l'eau à la bouge. Lorsque nous passons en vélos, beaucoup de de personnes nous saluent, nous font un signe de la main, ils nous demandent d'ou l'on vient ou simplement nous encouragent en nous envoyant des "Bravi".

Notre route nous fait passer par la ville de Costel Bolognese, mais nous auront beau chercher, nous n'avons trouvé ni château ni plat de spaghetti bobognese royal. Le soir venu, nous demandons l'autorisation de planter notre tente dans les champs, le propriétaire qui a des moustaches démesurées et tombantes, nous propose plutôt son jardin, pas trop loin du robinet d'eau. Le soir nous plaisantons sur les moustaches de notre hôte, Léo pense qu'il est peut être le chef des Hel's Angels.

Le lendemain, nous arrivons dans la ville de Lugo avec 2 objectifs: se procurer une crate de l'Italie du nord et des gants pour remplacer ceux qu'on nous a dérobés. En arrivant au village on se rend à la gare pour une pause pipi. Les clients et la serveuse se mettent alors à notre service, font ouvrir les toilettes de la gare, sortent plusieurs cartes dont malheureusement l'échelle ne convient pas, nous indiquent une librairie et un magasin de sport. L'un des clients saute dans sa voiture de nous dit de le suivre. Il nous fait traverser la moitié de la ville à pédaler à ses trousses, il nous ouvre le chemin pour l'acquisition de 2 paires de gants soldées. Dans cette garde on s'est sentis acceuillis, comme si, de retour à la maison, les notre étaient au petit soins. C'est une sensation étrange. Pourquoi une telle fete autour de notre passage alors que nous ne nous connaissons même pas?

Le soir nous sommes dans les alentours de Alfoncine, chaque parcelle de terre est cultivée. Les cultures deviendront de plus en plus denses en terme d'importance et de d'étendue à mesure qu'on s'approchera de la ville. Un propriétaire agricole écoutera notre demande de camping avec un large sourire. Il enfourche son vélo et nous escorte au milieu de ses cultures de pèches, il nous dira de nous servir de ses fruits à volonté. Durant la soirée j'observe Léo heureuse, chantant en n'en récoltant des dizaines fraîchement tombées. Je pense qu'avant de se coucher elle en a déjà ingurgité une douzaine. Quel plaisir! L'idèe qu'on peut en manger tant qu'on veut la rend à moitié euphorique.

L'objet de nos pechés, un jardin d'Eden sans fruit défendu!


L'étape d'hier nous a balladé sur une piste cyclable sur 50 km, c'est donc carrément détendus que nous avons roulé sans nous soucié du trafic. Nous avons dormis sur la grande digue du Reno avant de faire une entrée vrombissante parmi les camions dans Ferrara.

Sur la digue du Reno, souper à la nuit tombante





jeudi 12 juillet 2012

Italie: Latté- La Spezia

Le passage de la douane se fait sans qu'on le remarque. Le batiment est desert. Léo est un peu décue. Une frontière, on devrait marquer le coup! Jean-Da dit qu' il y aura assez de frontières ou on nous embetera, nous demandera de vider nos sacoches et chippottera pour un tas de trucs. On passe notre permière journée sur sol italien à la plage de Latté, magnifique crique ou les vagues se brisent sur les rochers puis viennent déposer leur écume sur les galets de la plage dans un bruit cristalin. Sur les pants des montagnes avoisinantes de multiuples ruines de monuments anciens gettent le large. Jean-Da les observe assiduement à la jumelle, l'eau est d'un bleu intense qui va du turquoise au marin presque noir. C'est aussi à Latté que nous expérimentons notre première nuit à la belle étoile entre deux coques de barque retournées sous une lune presque ronde qui se reflète depuis l'horison jusqu'à la rive.

Notre première nuit à la belle étoile sur la plage de Latté


Notre campement au matin

La cote italienne est beaucoup plus typique que la cote d'Azure que nous venons de traverser. Malgré  l'abondance de touristes et ll'omniprésence des plages privées à entrée payante, les villages restent à taille humaine. Les maisons n'ont pas, encore du moins, cédé la place à de grands complexes hoteliers, ni à des villas préstigieuses donnant directement sur la mer. Toutefois, nous avons pu observer plusieurs ports en construction et craignons que dans un avenir proche, cette cote aussi soit complètement colonisée par les estivants et que le payage se modèlent au gré des besoins de ce businesse. Pour l'instant, ce qui fait le charme de ces cotes, c'est leur coté typique. Les villages se nichent au creux des criques et sont surplombés de clochers d'églises touts plus hauts les uns que les autres et d'ou sortent chaque heure pleine des mélodies inédites. Les ruelles pavées sont étroites, sans doute pour garder la fraicheur et des forts, les pieds dans l eau, témoignent du pasé maritime des lieux.

Nous sommes partagé entre deux envies, celle de pédaler rapidement jusqu'à Gène afin de quitter cette cote touristique, chère et encombrée, et celle de nous reposer, car la semaine derniére nous avons traversé la cote d'Azure à un rythme soutenu et nous sommes un peu fatigués.  Il nous est difficile d'admirer la beauté du paysage parce que la plupart du temps nous sommes sur la route aux cotés de hordes d' autoimobilistes et de scooters/motos et nous devons etre attentifs à notre conduite. La meme sène se rèpéte encore et encore tout au long du rivage. On monte sur un éperon rocheux ou les vagues viennent s'échouer en contrebas, puis on descend vers un village bordé de plages au parasols bien allignés et puis ca recommence.

Laiguéglia et son église sur dimentionnée

La cote étant peu propice au camping sauvage nous avons affiché notre pancarte traduite en italien (asez approximatif) et le deuxième soir, c'est Francescia qui nous propose son jardin. Elle, son maris et leur fille vivent à Laiguéglia en été et à Gène en hiver. Sans se poser de question, ils nous proposent un emplacement avec vue sur la mer sur leur terrasses, une douche et le partage de leur souper, bien que Jean-Da ait essayé, assez maladroitement il faut bien l'avouer, de leur expliquer de but en blanc qu'on avait de quoi cuisiner ce soir. Ma fois quand on a trois mots et demi de vocabulaire à disposition, ca facilite pas le dialogue. Heureusment nos hotes parlent anglais et nous nous regalons ensemble autour d'un bon repas dans la douceur de cette famille très unie. Connaisant bien Gène, ils nous informent sur les choses à visiter une fois que nous y seront. Ils nous eclairent également sur l'origine de ces immenses églises somptueuses. Du corail avait été trouvé à une certaine époque et au lieu de s'enrichir personnellement, les marins ont mis l' argent dans la construction de ces édifices. Ils nous enseigenent quelques mots d'Italien et partagent volontier quelques annégdottes de leur quotidien avec nous. Comble du luxe, nous prenons notre café (italien bien sure) sur leur terrasses face à une lune ronde et rouge orangée émergeant des flots. Tout parait si serain et tranquil, l'attention et le soin que les membres de cette famille se portent les un les autres et meme à leurs animaux domestique et à leur cadre de vie me touche (Léo).

Levé de soleil depuis notre tente sur la terrasse de Francescia

Pour ma part (Léo), la cote italienne me semble parfois un grand marathon de pipi, manger, dormir. Quand nous me cherchons pas un lieu pour passer la nuit, c'est une place de pique-nique ou alors des toilettes publics. Ce qui nous vaut quelques poses café parce que ca presse trop. Ca nous donne l'occasion de gouter le café italien qui, on doit le dire, est vraiment délicieux, domage du peu. C'est peut etre pour cela que les WC publics sont quasiment inexistant, pour insiter les gens à prendre un moment pour s'offrir un café. Globalement sans vouloir donner dans le cliché, les gens ont l'aire moins stressés ici, on est moins dans le "Oh, mon dieu, faites attention à si, faites attention à ca!", on use de bon sens. Et lorsqu'on demande s'il n'y a pas de risque avec la police si on dort au bord de la plage, les gens ont tendance à éclater de rire et se tappant sur les cuises: Vous n'etes pas des fugitifs!?! Bon alors, qu'est ce que vous voulez qu'ils vous reprochent?".


Deuxiéme nuit à la belle étoile, au petit matin quelques gouttes nous surprennent


Détail sordide à l'attention spèciale de Charly. La cote a été aussi le lieux de la premiére crevaison aisni que de la premiére chute de Léo, sans aucune gravité ni l'une ni l'autre, nananinanére!!!...


Première crevaison, heureusement trou repéré en deux seconde et rèparage effectué en 10 minutes crono, on est déjà des pros!

Marco un cyclojongleur rencontré sur la route, merci pour tous ses bon plants partagés. Son site à consuler: http://www.pacomachine.blogspot.it/ ou pacomachine.com

Gène est une immense fourmilliére ou grouille une population éthèroclite et une horde constante de véhicules vrombissant et klaxonahùt. Toujouts sans cliché, il faut avouer quye les italiens ont tendance à s'en servir abondamment et pour dire tout et n 'importe quoi de CIAO à VA TE FAIRE... A nous de deviner. Nous faisons les touristes une journée à Gène et Léo goute sa première pizza italienne dans un fast food (elle a honte mais bugdget minimal, alors...)

Le port de Gène

On s'échappe enfin de la cote, pendant  trois jours on herrent dans les montages surplombant Gène hèsitant entre deux destinations: Parmes ou Florence. Ayant finalement opté pour la seconde (désolé Caro je n'ai pas réussi à t'atteindre), on redescenmd sur Chiavari à travers des forets de chataigners, Léo s'en lèche les babines mais ce n' est pas encore la saisons. Nous nous vangeons sur les pasteques que nous achetons à la pelle et dévorons allégrement. Jean-Da est définitivement vainqueur au jeu du crachage de pépion mais Léo adore perdre à ce jeu car ca nous permet de bonnes séances de fou rires. Nous sommes content de retrouver un peu le calme des montagnes après ces semaines cotières. Léo se sent plus ouverte à apprécier ce qui l'entoure et plus serraine moralement. Le soir, nous sommes surpris par un étrange phénomène. Les sous-bois sintillemnt. Tout d'abord inquiét pour notre santè mantale ou la fraicheur de la nourriture que nous avons ingurgitè, nous découvrons ensuite qu'il s'agit d'insectes  volants, qui émettent des clignottement lumineux. Ils volent de facon aléatoire si bien qu'il est impossible de prévoir ou se produira la prochaine clarté. Quel spéctacle! Les villages plus reculés sont toutefois très vivants, des épiceries et autres cafés continuent d'exister dans chacun d'eux et le dimanche nous avons observé les villageois se regroupant sur les bancs des places principales pour discuter avec simplicitè. Certe les montées sont rudes mais depuis les hateurs nous avons des points de vue imprenables sur la mer et les petites villages cotiers.

Et un spot magnifique trouvé par jean-Da, un!

Nous traversons le parc natuel des "Cinques Terre" en empruntant les routes en hauteur ce qui nous offre un spèctacle magnifique du panorama. La route a été coupée par un glissement de terrain et nous devons décharger nos vélos et passer le torrant, maintenat à sec, en les portant. C'est assez impressionnant et nous ne pensions pas etre confrontés à des routes coupées avant l'Hymalaia. Disons que c'est une avant gout... Ici les coins à l'abri des regards font foisons et Jean-Da trouve chaque soir un spot avec vue sur la mer digne des hotels les plus chics, pour planter notre tente. Nous nous offrons meme une escapade balnéaire à Riomaggiore et une immense pizza sur laquell enous nous jettons mais qui nous vaut des crampes d'estomac le lendemain.


Devant le trou béant de la route



La reserve narutelle des "Cinque Terre" quelle découverete, vraiment ca vaut le coup si vous cherchez une déstination pour vos prochaine vacances

Nous avons à present rejoint La Spezia et comptons poursuivre plein est, direction Florence.



lundi 9 juillet 2012

France, Aigues-Mortes - Monton

Nous restons 6 jours à Aigues-Mortes, mes parents (c'est Jean-Da qui écrit) profite de notre halte pour venir nous trouver durant 4 jours.

Visite touristiques de la tour de Constance avec les parents de Jean-Da (merci pour votre cou-cou à Aigues-Mortes)

Le dimanche 24 juin, nous remontons en selle avec enthousiasme de retrouver notre statut de nomade. Nous passons au Saint-Marie de la Mer et roulons depuis la jusque à Beauduc en suivant  la plage. Il etait impossible pour nous de ne pas dire aurevoir à Beauduc, cette langue de sable qu'on affectionne tellement. Nous croisons la bas HD, Yves et Alex de l'equipe ou de la team des soudeurs. Etant parti sans baptiser nos velos et notre matos, c'est par un air iodé et le spirit du lieu qu'ils l'ont été. Au REVOIR BEAUDUC... c'est le coeur lourd que je quitte la plage après une nuit magique passé la bas. Au matin nous luterons toute la journee contre le mistral pour arriver au soir à Arles chez Christiane, une amie rencontree à Beauduc il y a quelque annee, qui est egalement amoureuse de ce lieu. L' accueil de toute sa famille  est genereuse.


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Entre les Saintes et Beauduc, entre desert et mer


Notre emplacement No 22, pour la derniére fois avant un petit bout de temps.


Depuis Arles, nous roulons dans les terres pour eviter de bord de mer. Notre itineraire nous emmenera dans les collines provençales sur des petites routes ou des chemins de gravier sous une chaleur soutenue. Nous faisons de longue pause durant la periode chaude de la journee, à l'ombre des pins. Il est arrive que la sieste fut impossible tant les cigales faisaient du bruit.

Notre itinairaire passe par Aix en Provence ou nous faisons une entree dans la ville catastrophique puisque que nous sommes a nouveau sur une semi autoroute a 4 pistes qu'il a fallut traverser dans sa totalite pour en sortir. La sortie de la ville, une fois remis de nos emotions sera beaucoup plus agreable, puisque un scooter s'arrete pour nous inviter à planter notre tente dans son jardin. Joel et Florence nous reserve un accueil incroyable, ils nous mettent a dispo une salle de bain, nous servent un bon petit rosé genereusement et nous invite pour partager avec eux leur souper. La tarte aux lègumes maison de florence restera longtemps gravée dans la mémoire de Léo.
Au matin, lorsque nous nous reveillons, la maison est calme, nous pensons qu'ils sont deja au job, nous dejeunons dans notre coin de jardin et plions nos baggages lorsque nous voyons Joel nous dire " Je vous attends pour le cafe et les croissants". Comment refuser, c'est donc avec 2 petit dejeuners dans le ventre que nous reprennons la route, et avec des croissants dans nos saccoches en prime. Quel luxe. Le dejeuner du lendemain sera donc copieux et nos organismes plus tellement habitués à absorber ce genre de choses auront de droles de réactions, un sacré fou rire... et des improvisations chantées pour le reste de la journée.
Merci Joel et Florence pour ce que vous nous avez offert ce soir là.

Les croissants hallucinogénes, qu'est ce qu'on s'est marrés!!! Merci encore à la génèèrosité de nos hotes de la veille



Depuis Aix en Provence, nous longeons la sainte Victoire, montagne qui a inspiré plusieurs peintres dont Cesane. Les contrefort sont plantès de vignes, AOC s'il vous plait! Nous passons les deux jours suivants sur les petites routes entourés de garrigue qui nous permettent, au soir venu, de trouver sans soucis des coins bucoliques pour poser notre tente. A Saint Maximin, nous visitons la basilique content lee tombeau de Marie Madelène, une atmosphère très serraine se dégage du lieu et le village tout entier semble acceuillant, nous nous y sentons bien. Le jour suivant nous traversons le masif des Morres, c'est dans un paysage sauvage et valonné que nous montons mais bientot le cadeau, on appercoit la mer.

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La Sainte Victoire, enfin un peu de montrée, le plat commencait à nous sembler monotome


Dans la Garrigue au levé du soleil





Dans le masssif des Maurres
Arrivés à Frejus en après midi, nous décidons de rejoindre Cannes traversant le masif des Esterels. Il s agit d une zone protégée qui interdit toute circulation de nuit et tout camping. C est donc avec beaucoup de prudence et de précaution que nous installons notre campement, nous sommes bien cachés. Jean Da s endore rapidement, cependant Leo le reveille, disant que quelqu un rode autour de la tente. Nous entendons des pas lourds autour de nous, et de puissant renifflements. Est ce que ce sont des animaux? La police avec un chien? le klaxon du vélo de Leo retenti, aucun doute, il y a une présence humaine, que veulent- ils? Le gardien du masif veut il nous signaler qu il nous a trouvé? Nous ne bougeons pas. 5 secondes passent et nous entendons des grouinements, ce sont des sangliers qui se promènent on en a tous les deux été quitte pour une bonne frayeur, on a pas fait les malins. Au matin, nous trouvons le pommeau du klaxon maculé de boue mais les vélo toujours en place ( quelle délicatesse!) , ce sanglier pensait il croquer dans une figue bien mure? Il a du etre decu...

Depuis canne, nous suivons la cote, avec ses yoats démesurés et ses hotels. Nous nous établisons au camping,  une nuit a Antibes et uen autre à Menton tant le béton a collonisé les rives de la Méditeranée et ne laisse plus aucun coin sauvage suceptible de nous aceuillir.

Bourricot et Diogène à la mer



 

C est quoi le vrait luxe pour vous? On cuisine sur les plages de Cannes
A Menton ville des citrons et des Oliviers